Comme nous le racontions dans nos précédents numéros, le confinement a des conséquences psychologiques majeures.
Les services de psychiatrie constatent un afflux de nouveaux·elles patient·es, atteint·es d’angoisses ou de bouffées délirantes. Ce message de soutien publié sur Paris-Luttes Info au tout début du confinement le rappelait déjà, la situation est également difficile pour toutes les personnes déjà « psychiatrisées ».
Dans cette tribune d’une psychiatre-addictologue, on apprend que l’accueil des patient·es a été bouleversé dans de nombreux centres ; les personnes addictes à des substances se sont retrouvées à faire des sevrages chez elles, seules ; des AAH (allocations adulte handicapé) ont cessé d’être versées ; des solutions de logement d’urgence ont dû être trouvées, entraînant parfois des ruptures de suivi.
Malgré le confinement et le pseudo-déconfinement qui se préparent, n’oublions pas de prêter attention à nos voisin·es, à nos proches, et même aux personnes que nous croisons dans la rue.
Illustration : dessin publié dans le quatrième numéro de Sans remède, un journal alimenté par des vécus et des points de vue sur le système psychiatrique. Leur site internet étant mort, on peut retrouver les numéros un à quatre ici et le numéro cinq là (pdf).