Ils sont de toutes les playlists branchées qui se sont déversées dans nos téléphones, transistors ou autoradios cet été. FAUVE. Un prénom unisexe, générique, commun à tout ce collectif d’artistes, dont les membres viennent et s’en vont.
FAUVE. Une marque de fabrique “pas fait exprès” composée de textes crus, qui collent à la vie des jeunes. Qu’ils nous parlent de drague ratée, de plans culs blasés ou de cette sempiternelle peur de la routine et d’une vie dont ils ne voudraient pas, ou plus, le message coule, comme une poésie susurrée, vomie, crachée, libérée.
La Déviation les a rencontrés cet été, au festival du Chant de Marin de Paimpol. Pas de photo, pas de vidéo, le groupe tient à préserver son anonymat, alors on a respecté la consigne, bien calés au fond d’un petit voilier anglais en bois vernis, bercés par la houle légère qui soufflait parmi la centaine de bateaux amarrés dans la cité des Islandais. Ambiance.
Écoutez maintenant. Après tout, FAUVE, c’est une rencontre musicale, alors, pour une fois, satisfaisons-nous du son.
L’interview a été réalisée avec Gwenaël Kéré, l’animateur de l’émission Pop Skeud sur Radio Bro Gwened.
Et même si ce n’est pas forcément leur registre, on a demandé à Fauve de nous chanter un petit air marin… Ils ont dit oui.
Agglutinés sur le ponton, leurs copains se sont joints à la chorale improvisée, pour nous interpréter (sans se tromper dans les paroles), l’intégralité de Fanny de Laninon.
Fauve c’est qui veut. Et si ça se trouve demain on sera nombreux ≠.
Au cas où vous seriez passé à côté, petite session rattrapage.
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