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Déambulation musicale dans Lannion en fête

Déambulation dans les rues de Lannion, le soir d’un brûlant 21 juin 2017, après 20 h, d’un concert de rock à un récital de chorale, entre batucada et DJ set, d’un parquet de country à un mur de son, de la rue Savidan à l’espace Sainte-Anne, du parking Caerphilly à la place du Marchallac’h et de la terrasse du Ty Cosy au dancefloor du Diplomate.

Avec notamment, le groupe Déviation, la fanfare A Bout de Souffle, Happy Boots 22, les groupes Backouest et Bazzuro, la chorale Orange chante, la batucada Sambazar…

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Le milieu breton chante contre la loi Travail

Nuit Debout Lannion organise un deuxième fest-noz, le 30 juin 2016, en plein mouvement contre la loi Travail. Un mois après une première soirée festive, ce sont encore plus d’une centaine de Trégorrois.es qui viennent écouter, notamment, le jeune groupe Sparfell.

Cette fois, la mairie n’a pas accordé d’autorisation pour installer la scène sur la place du Centre et les militants doivent poser leurs tréteaux au bord du Léguer, sur le parking de Günzburg, sur le quai d’Aiguillon. Le maire, Paul Le Bihan, a même interdit par arrêté les rassemblements quotidiens devant l’hôtel de ville, au prétexte d’un bris de vitre pourtant condamné par les manifestants et dont l’auteur n’a pas été identifié.

La police nationale verbalise régulièrement ces derniers, qui répondent en se présentant ballonnés dans la salle du conseil municipal. Ils obtiendront gain de cause à l’automne au tribunal de police de Guingamp.

Dans le même temps, des opérations de blocage des voix ferrées sur la ligne Paris-Brest se multiplient en lien avec des syndicalistes autour de la gare de Plouaret pour accompagner le mouvement de grève et de blocage économique.

C’est dans ce contexte de tension, alors que le gouvernement utilise à plusieurs reprises l’arme constitutionnelle du 49.3 pour passer en force le recul des droits des travailleurs à l’Assemblée nationale, que des groupes de musique traditionnelle bretonne tels que Sparfell (vidéo), Aija, Morvan/Paugam, Veillon/Riou, Awenn & Enora, Urvoy/Le Dissez/Bléjean ou War-Sav se succèdent bénévolement sur la petite scène montée en plein air par des techniciens sympathisants.

Radio Debout Lannion ouvre son antenne sur le web depuis un camion installé derrière l’estrade, pour donner la parole à celles et ceux qui veulent la prendre.

Mis à jour le 7 janvier 2018

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À l’abordage du Lys Noir

L’idéal, pendant les Tonnerres de Brest, c’est de pouvoir prendre la mer… Rien de mieux pour approcher de plus près les géants à voiles et avoir une vue sur l’ensemble de la rade. Report Ouest a eu la chance d’embarquer sur le Lys Noir, un voilier de 1913.

On prend des photos depuis le Lys Noir.
Monter sur un bateau, l’idéal pour prendre des photos de la rade. (Photo Bastien Madeuf)

À peine posé le pied sur le pont du Lys Noir, le ton est donné : qui veut participer aux manœuvres sera le bienvenu. En ce premier jour des Tonnerres, c’est un coup de chance, la pluie n’a pas encore pointé son nez. On pourra donc hisser les voiles. Le capitaine Alexandre Lozouet donne une seule consigne : rester assis jusqu’à la sortie du port, visibilité oblige.

Juste le temps de photographier le Sedov qui arrive au 5e bassin, et c’est l’heure de la mise sous voiles : tirer sur le bout et ne jamais s’arrêter. Et voilà le bateau lancé à sa vitesse de croisière. Edmond, l’un des matelots, va alors nous conter deux mots sur notre embarcation.

Le Lys Noir est construit en 1913 sous l’impulsion d’un noble autrichien, le Prince de Roquelyne. Le lys sombre, c’est son blason. Mis à l’eau en 1914 le bateau est cependant vite confisqué à son propriétaire, dès le début de la guerre. Un temps laissé en cale sèche, il est la propriété d’une famille d’Arcachon, jusqu’en 1950.

Edmond en pleine explication. Tonnerres de Brest
Edmond a retracé l’histoire du Lys Noir.

1913 – 2012 : le compte est facile, une partie du bateau (un tiers) est bientôt centenaire. Aujourd’hui, il est exploité par une association de Granville, qui comprend 180 adhérents.

Les cinq membres d’équipage qui nous entourent sont donc des bénévoles qui, en échange de quelques coups de marteau et de pinceau, naviguent sur la belle coque de Pâques à la Toussaint. Le plus vieux c’est Edmond, 65 ans; la plus jeune Capucine, 10 ans. Une demoiselle très à l’aise sur le pont… Normal, quand on est la fille du capitaine !

Granville, Cancale, Saint-Brieuc, Lézardrieux, Morlaix, l’Aber Wrac’h et Brest : le périple pour venir aux Tonnerres a souvent été arrosé de pluie… Mais pour Edmond, la rade de Brest, c’est l’idéal : “on a le vent, mais pas la grosse mer.” Et même si le grand repas des équipages a dû être annulé (la faute à la météo), Edmond n’a aucun doute sur l’ambiance de la semaine à venir : “les fêtes de Brest, je les ai toutes faites ! C’est que du bonheur…”

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Vingt ans de fêtes maritimes à Brest

Interactif – À l’origine des Tonnerres, quelques passionnés de vieilles coques et de la grande bleue… En 2012, 600 000 personnes attendues sur les quais. De 92 à 2012, de l’eau a coulé sous les ponts.

Pors Beac’h. Pour peu que l’on ignore l’apostrophe, le nom peut évoquer un spot de surf branché. C’est en fait la petite anse de Logonna (29) dans laquelle tout a commencé. Si les Tonnerres fêtent leur 20 ans, l’histoire débute en fait en 1980. A Pors Beac’h donc, des amoureux de la mer se réunissent, l’été venu, pour donner une seconde vie à des voiliers traditionnels. La fiesta se poursuit en 1982, puis 84… En 1986, 400 bateaux mouillent dans l’anse de Logonna.

Brest 92, du jamais vu

La suite, c’est le magazine Le Chasse-Marée qui l’impulse. Suite à son concours “Bateaux des côtes de France”, les chantiers navals se lancent dans la rénovation de vieux gréements.
En 1992, Brest devient le point de rendez-vous pour toutes ces coques ressuscitées, pour une fête de tous les marins. Le port militaire, l’arsenal, ouvre pour la première fois ses portes au public. Brest met à l’eau celle qui deviendra son emblème, la Recouvrance, réplique d’une goélette de 1817.

17 000 marins à Brest 96

En 1996, la fête est plus belle encore. Artisans de la mer, militaires, marins-pêcheurs, bagads et bien sûr bateaux sont de retour sur le port. Pendant que le trois-mâts français, le Belem, célèbre ses cent ans, le voilier Notre-Dame de Rumengol renaît. 2500 embarcations et un million de visiteurs prendront part aux festivités.

2000 – 2008, feuilletez notre album souvenirs !

Conseil de lecture : le diaporama est conçu pour être lu la première fois d’une traite, sans intervenir manuellement, afin de profiter de la musique et des images. Vous pouvez ensuite revenir sur certains passages pour approfondir des informations grâce aux boutons en forme de croix.

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