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Lille enfonce l’En Avant dans les profondeurs du classement

Lille a confirmé sa place de dauphin du PSG en allant battre Guingamp, 2-0, au stade municipal de Roudourou, le 10 février 2019, lors de la 24e journée de Ligue 1 de football. Rafael Leao (47e) et Loïc Rémy (90e+4, sur pénalty) sont les seuls buteurs de la rencontre.

Un but a été refusé en seconde période à Marcus Thuram, après vérification vidéo, à cause d’un hors-jeu d’Alexandre Mendy. Une main de José Fonte dans la surface lilloise n’a pas été sifflée. Jocelyn Gourvennec a contesté cette décision arbitrale après le match.

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L’OL élimine de la Coupe de France des Guingampais en regain de forme

L’Olympique Lyonnais a éliminé l’En Avant de Guingamp, en 8e de finale de la Coupe de France de football, au stade municipal de Roudourou, le 7 février 2019. Moussa Dembélé a ouvert la marque dès l’entame et Maxwel Cornet a fait le break en début de seconde mi-temps. Alexandre Mendy a réduit l’écart, mais trop tard, trois minutes avant la fin du temps réglementaire.

Le score serré ne reflète pas la domination lyonnaise. Les Costarmoricains, fortement remaniés avant de recevoir Lille, ont certes tenté plusieurs frappes après un quart d’heure de jeu, mais sans cadrer. Nicolas Benezet, qui ne figurait plus dans les plans de Jocelyn Gourvennec depuis mi-décembre et dont le départ a été discuté pendant le mercato hivernal, s’est fait remarquer.

Les entrées de Marcus Coco, Marcus Thuram et Alexandre Mendy ont un peu rééquilibré les forces en seconde mi-temps, mais Lyon avait déjà fait l’essentiel. L’ironie du sort veut que l’ex-Guingampais Fernando Marçal ait pêché sur l’action qui permet à Guingamp de revenir au score.

L’OL recevra donc le SM Caen, fin février, en quarts de finale de la Coupe de France.

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Reims inflige une quatorzième défaite à Guingamp en Ligue 1

L’En Avant de Guingamp perd son quatorzième match de la saison en championnat de Ligue 1, ce samedi 26 janvier 2019, au stade municipal de Roudourou, face au Stade de Reims. Mathieu Cafaro inscrit l’unique but de la rencontre (38e), profitant d’une erreur de Christophe Kerbrat (sorti à la mi-temps).

Les Guingampais terminent à dix, après l’exclusion de Papy Djilobodji (59e), titularisé pour la première fois par Jocelyn Gourvennec. Son pied haut blesse au nez Pablo Chavarria, qui sort le visage ensanglanté, sur une civière.

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Guingamp renverse Monaco pour atteindre la finale de la Coupe de la Ligue

L’En Avant de Guingamp s’est qualifié en finale de la Coupe de la Ligue de football, en battant l’AS Monaco aux tirs aux buts, le 29 janvier 2019, au stade municipal de Roudourou.

Cinq ans après leur dernière victoire en Coupe de France, les Bretons atteignent pour la première fois la finale de la Coupe de la Ligue, qui se jouera face au vainqueur de Strasbourg – Bordeaux, le 30 mars, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, près de Lille.

Menés en première mi-temps après des buts de Rony Lopes (18e) et Aleksandr Golovin (24e), malgré l’expulsion de William Vainqueur dès la 14e minute, les Guingampais marquent dès la reprise grâce à Alexandre Mendy (46e), avant que Marcus Thuram n’égalise (55e).

De nouveau menés pendant la séance de tirs aux buts après un échec de Félix Eboa Eboa, les Costarmoricains ratent une première balle de match tirée par Marcus Thuram. Ils finissent par l’emporter après l’échec de Sofiane Diop puis le but de Marcus Coco, 7e tireur. La lanterne rouge de Ligue 1 vient à bout de l’avant-dernier, se rapprochant d’une place en Ligue Europa.

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Guingamp mate le voisin rennais en championnat

L’En Avant de Guingamp a gagné son premier match à domicile cette saison face au Stade Rennais Football Club (2-1), lors d’un match retardé de la 18e journée de Ligue 1, joué au stade municipal de Roudourou, le mercredi 16 janvier 2019.

Le public venu nombreux (14.179 spectateurs) a pu célébrer les vainqueurs de ce derby breton, en particulier les buteurs Félix Eboa-Eboa (40e) et Lucas Deaux (59e), ainsi que le passeur décisif et meneur de jeu ce soir, Ludovic Blas.

Pourtant, Rennes a énormément poussé en fin de rencontre, surtout après la réduction de l’écart par Mbaye Niang (86e) sur une magnifique frappe pleine lucarne depuis l’extérieure de la surface. Guingamp compte 14 points en 20 matches et reste dernier, à 4 points d’Amiens, 17e. Rennes est 8e après 20 matches et compte 29 points.

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Des faibles Stéphanois viennent à bout de Guingamp

L’En Avant de Guingamp a perdu son 12e match de championnat en 19 rencontres, ce samedi 12 janvier 2019, au stade municipal de Roudourou, face à l’AS Saint-Etienne (0 -1). L’équipe entraînée par Jocelyn Gourvennec est dernière avec 11 points.

Wahbi Zhazri a marqué l’unique but de la rencontre sur coup-franc, à la 6e minute, permettant aux Verts de se classer provisoirement 4e avec 33 points. Il s’agissait du premier match des Guingampais après leur victoire en Coupe de la Ligue face au Paris-Saint-Germain, au Parc des Princes.

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Amiens plonge Guingamp dans la crise de nerfs

L’En Avant de Guingamp a peut-être perdu tout espoir de maintien en s’inclinant face à l’Amiens Sporting Club, au stade municipal de Roudourou, le 8 décembre 2019, lors de la 17e journée du championnat de Ligue 1 (1-2).

Les Guingampais ont pourtant dominé leur adversaire (19 tirs à 11) pendant la majeure partie du match. D’une maladresse folle dans le dernier geste, ils voient Amiens passer devant grâce à la frappe d’Eddy Gnahoré (63e min). Etienne Didot égalise à la 70e, après vérification vidéo. Des coéquipiers en position de hors-jeu passif ont pu gêner Gurtner.

Si injustice il y a, les Picards n’auront pas à s’en plaindre. Stiven Mendoza donne l’avantage décisif aux siens à la 81e. Marcus Thuram se fait expulser dans la foulée pour jeu dangereux. Son deuxième rouge direct de la saison ! Amiens est provisoirement 17e, avec 8 pts de plus que l’équipe entraînée par Jocelyn Gourvennec.

Il reste 21 matches à disputer. Le temps pour les supporteurs costamoricains de repérer sur une carte les stades de Ligue 2. Le président Bertrand Desplat, qui s’est arrêté furtivement devant les caméras, ne semblait lui-même plus se faire d’illusion.

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La maternité de Guingamp va-t-elle crever ?

Le Comité de défense de l’hôpital de Guingamp a pris place dans le cortège intersyndical qui a rassemblé 600 fonctionnaires le long des quais, à Lannion, le mardi 22 mai 2018. Le même jour, l’Agence régionale de Santé (ARS Bretagne) a annoncé la fermeture de la maternité de Guingamp pour fin janvier 2019.

Dix ans après le combat des Carhaisiennes et Carhaisiens pour sauver leur maternité, c’est au tour de la population guingampaise de se mobiliser. Les craintes exprimées par le personnel du centre hospitalier depuis plusieurs mois se sont concrétisées le jour même de la mobilisation nationale pour les services publics avec l’annonce de l’ARS, consécutive à l’avis négatif exprimé la veille par une commission chargée d’évaluer la pérennité du service.

Pour l’ARS, le territoire de santé « connaît une baisse significative de ses naissances » (moins 24 % sur cinq ans). Cette évolution était « devenue nécessaire au vu des enjeux de sécurité des prises en charge et des caractéristiques démographiques du territoire […] Faute de renforts suffisants […] et de recrutement pérennes [en pédiatrie et anesthésie] la couverture médicale du service sur ces deux spécialités reste fragile ».

Un centre de périnatalité sera créé, mais « à compter du 1er février 2019, les accouchements seront pris en charge dans les maternités environnantes. »

Le nombre de maternité ne cesse de diminuer en France, pour des raisons essentiellement budgétaires. En 2016, sept établissements ont fermé, dont six privés. On en comptait 491 en France métropolitaine à la fin de cette année.

Thierry Pérennes, figure de l’Union locale CGT de Guingamp et par ailleurs candidat du NPA aux législatives dans la quatrième circonscription des Côtes-d’Armor, communique avec le comité de défense de la maternité de Carhaix pour obtenir des conseils juridiques.

Unité pour la mater’, le 26 mai dans la rue

Conscient que la lutte se jouera surtout dans la rue, il regrette l’initiative unilatérale de cinq élus PS, dont l’ex-députée maire de Guingamp et présidente du conseil de surveillance de l’hôpital. Dans un communiqué transmis la veille à la presse, ils ont convoqué une manifestation le samedi 26 mai sans avoir contacté le comité guingampais. Ce dernier prendra néanmoins part à l’action, aux côtés du comité de soutien de l’hôpital de Paimpol, des syndicats CGT et CFDT de l’hôpital, de LFI, du NPA, de l’UBD, et bien sûr des usagères et usagers.

La « marée populaire » contre la politique jugée antisociale du gouvernement est appelée le même jour par un collectif national d’une cinquantaine d’associations, de partis et de syndicats, dont la CGT. Un défilé est prévu à Saint-Brieuc.

Parmi les autres corps de métiers de la fonction publique représentants ce mardi 22 mai à Lannion, quelques pompiers craquent des fumigènes. François Ollivier dénonce la réduction des effectifs. Le périmètre des missions est revu à la baisse, sans que d’autres agents ne prennent le relais, notamment pour intervenir dans le Ehpad.

Pire, le risque de passer à côté d’un appel d’urgence vitale grandit. Quelques jours après la mort de Naomie Musenga, moquée par une opératrice du Samu, le délégué syndical CGT du Sdis 22 estime que la plateforme commune au 18 et au 112 dans les Côtes-d’Armor a pu connaître une situation similaire faute de moyens.

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Intermarché, champ de bataille de la guerre des prix

Mercredi 7 février, des exploitants agricoles membres de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs des Côtes-d’Armor (JA 22) ont bloqué les accès du magasin Intermarché situé à Saint-Agathon, près de Guingamp. Avec une dizaine de tracteurs tirant des remorques, ils ont déversé divers déchets à partir de 10 h 30, environ.

Le directeur du magasin, Erik Soret, est venu discuter sur le parking avec des manifestants, dont Jean-Marc Lohier, leader de la FDSEA dans la canton de Plouaret et responsable départemental de la section lait au sein de son syndicat.

Répartition de la valeur et des marges

Les négociations commerciales annuelles, qui s’arrêtent le 28 février, ne satisfont pas les producteurs. Ils reprochent aux distributeurs ainsi qu’aux transformateurs de ne pas respecter les engagements pris lors des Etats généraux de l’alimentation organisées par le gouvernement. Notamment de limiter les promotions.

Si des mesures du projet de loi qui en découle les intéressent, ils demandent son application immédiates.

L’UFC Que Choisir estime que la hausse de 10 % du seuil de revente à perte inscrite dans la loi présentée en conseil des ministres coûtera 5 milliards d’euros, à la charge des consommateurs.

La manif’ proche de déraper

Les échanges tendus ont été interrompus par le conjoint d’une agricultrice, venu spécialement pour s’opposer aux manifestants. Il reproche aux membres de la FDSEA de ne pas l’avoir soutenu dans un conflit avec la coopérative Sodiaal, qui ramasse le lait, voire d’avoir précipité l’arrêt de sa production à Brélidy, près de Bégard. En colère contre le système productiviste, il estime que l’avenir se trouve dans les circuits courts et une montée en gamme.

La tension est encore montée d’un cran un peu plus tard, cette fois avec des salariés de l’enseigne, obligés de dégager à la main les ordures pour permettre la reprise de l’activité. Ce magasin avait déjà été ciblé le 26 janvier, par un raid nocturne. Intermarché, Leclerc, Géant et Carrefour sont dans la ligne de mire de la FDSEA depuis fin janvier, en particulier dans l’ouest des Côtes-d’Armor. Après quelques grillades, les agriculteurs se sont rendus à Carrefour, dans l’après-midi.

D’autres groupes ont mené des actions simultanées à Dinan, Châteaulin ou Vannes et ces “mercredis des négos” pourraient s’étendre à d’autres départements, en dehors de la Bretagne, dans les prochains jours.

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Alain Stéphan alerte sur le Ceta

Aligner les normes sociales, économiques, sanitaires et environnementales pour faciliter le commerce entre pays est un principe clé du libéralisme autant qu’une évidence pour la plupart des gouvernements du monde, qui s’y emploient activement depuis les années 1990 sous l’égide de l’OMC.

Dans le viseur des nouveaux accords : les « barrières non tarifaires » comme les appellations géographiques protégées ou la protection de la vie privée.

L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est entré partiellement en application le 21 septembre 2017, avant même sa ratification par les parlements nationaux. Ainsi, les barrières douanières ont été levées par le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement), mais la cour d’arbitrage, tribunal d’exception qui doit trancher les différends entre Etats et multinationales, doit attendre un peu. La France n’a pas publié de calendrier de ratification.

Les opposants au Ceta s’appuient notamment sur l’exemple de la compagnie américaine Lone Pine, dont le permis d’extraction de gaz de schiste au Québec a été révoqué en 2012 suite à un moratoire canadien. La multinationale réclame 150 M$ canadiens aux pouvoirs publics, en s’appuyant sur l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena).

Selon une étude du chercheur Scott Sinclair du Centre canadien de politiques alternatives cité par Le Devoir, le Canada a été poursuivi à 39 reprises par des entreprises étrangères, pour 60 % concernant des règles environnementales.

Comme l’Alena, le Ceta ou encore le Tafta (Union européenne – Etats-Unis) risque de remettre en cause le principe de précaution.

Le samedi 18 novembre, Attac France (Officiel) organisait une journée d’actions pour demander un référendum au gouvernement français sur la ratification du Ceta. Des militants ont fait signer une pétition à Guingamp, dont Alain Stéphan, membre du collectif Stop Tafta-Ceta-Tisa Trégor, basé à Lannion.

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Fabrice Nicolino témoigne contre les pesticides

Dans « Pesticides : Révélations sur un scandale français », paru en 2007, Fabrice Nicolino, journaliste pour Charlie Hebdo, revenait sur l’exploitation des découvertes chimiques de la Seconde Guerre mondiale par l’agriculture intensive.

Plus de cinquante ans après les révélations de la scientifique américaine Rachel Carson, les dangers des pesticides pour la santé n’empêchent pas leur utilisation massive, en particulier en Bretagne.

Le 20 octobre dernier, Fabrice Nicolino témoignait au tribunal de Guingamp (22) en faveur de sept « faucheurs », poursuivis pour avoir dégradé des produits à base de glyphosate (dont le Roundup de Monsanto) dans des jardineries des Côtes-d’Armor.

« Depuis 1962, on sait que les pesticides sont dangereux »

« Au point de départ, après la Seconde Guerre mondiale où il fallait nourrir la France – il y avait des tickets de rationnement jusqu’en 1949 -, l’agriculture était ruinée. La découverte de molécules chimiques qui paraissaient miraculeuses comme le DTT a entraîné un véritable enthousiasme dans les milieux agricoles, dans les milieux de recherche, l’Inra venait de naître.

Pendant une quinzaine d’années ça a été la « belle vie » si j’ose dire. Ces molécules nouvelles ou redécouvertes sur fond de guerre mondiale ont permis à l’agriculture de se débarrasser de beaucoup de ravageurs des récoltes, donc ça paraissait être formidable, jusqu’au moment où en 1962, une Américaine, Rachel Carson, océanologue, grande vulgarisatrice, écrit un livre sensationnel qui s’appelle « Printemps silencieux », dans lequel elle révèle que les pesticides, le DDT au premier chef, sont des poisons terribles pour tous les organismes vivants : les oiseaux, mais aussi les hommes.

Entreprise de désinformation

Le livre de Rachel Carson, marque le commencement d’une période de très mauvaise foi, où l’industrie chimique devenue puissante, qui a beaucoup d’intérêts commerciaux à défendre se lance dans des entreprises de désinformation pour tromper l’opinion pour essayer de lui faire croire que les pesticides ne sont pas dangereux.

On peut dire que depuis 1962, on sait que les pesticides sont dangereux pour la santé, mais l’industrie chimique, qui a des moyens collossaux, dont le chiffre d’affaires souvent dépasse celui d’Etat de la planète, l’industrie chimique, celle des pesticides, essaye de cacher par tous les moyens la vérité simple, scientifique sur la dangerosité des pesticides. »

Complément

La présidente du tribunal correctionnel de Saint-Brieuc a décidé de saisir la Cour de justice de l’Union européenne avant de se prononcer sur d’éventuelles sanctions contre les militants anti-glyphosate jugés à Guingamp. Elle a donc accepté les cinq questions préjudicielles posées par l’avocat des accusés, à la grande satisfaction de ceux-ci, et n’a pas rendu de délibéré le 15 décembre.

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Diwan défend ses emplois aidés à Guingamp

Lundi 4 septembre, c’est dans la cour de la sous-préfecture de Guingamp qu’une partie des élèves scolarisés à Diwan dans le Trégor ont réalisé leur rentrée.

Un peu plus de 150 parents et personnels de ces écoles immersives en breton ont en effet manifesté, après le gel des contrats aidés décidée par le gouvernement, qui a pris effet en août. Des délégations étaient venues de Lannion, Louannec, Plounévez-Moëdec, Bourbriac, Saint-Brieuc, Plésidy ou encore Louargat, dans les Côtes-d’Armor.

Sur 207 emplois en Bretagne chez Diwan, 141 bénéficiaient d’aides de l’Etat l’année dernière et 44 ont reçu un refus de renouvellement cette année.

La présidente du réseau associatif Diwan, Stéphanie Stoll, également parent d’élèves, demande l’obtention d’un statut comparable aux écoles publiques pour Diwan, afin de sortir de la précarité. Bien que sous contrat avec le ministère de l’Education nationale, les écoles Diwan ne bénéficient pas automatiquement des forfaits scolaires versés par les municipalités.

Diwan Bretagne compte 47 écoles, 6 collèges et un lycée (à Carhaix), scolarisant 4.400 élèves.

Josy Le Gendre et Gaëlle Gourioux font partie de ces personnels employés en Contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE), qui ont appris pendant la dernière semaine d’août qu’elles ne feraient pas leur rentrée. Elles assuraient souvent des rôles d’Atsem ou de surveillance. Cette décision brutale prise faute du renouvellement de la totalité des financements par l’Etat, qui obligent ces femmes âgées de plus de 50 ans à pousser (de nouveau) la porte de Pôle emploi. Solidaires de Diwan, elles manifestaient elles aussi en ce jour de rentrée des classes dans la cité de la Plomée.

En conseil municipal le soir-même, le maire de Guingamp Philippe Le Goff a annoncé qu’il adresserait un courrier de soutien à Diwan, après le vote d’une motion à l’unanimité. Le député LREM Yannick Kerlogot, qui s’était rendu à la manifestation, « partage pleinement le constat du ministre du Travail mais […] souhaite interpeller sur la brutalité de la décision ».

“310.000 à 320.000 emplois aidés” devraient être financés cette année, contre 457.000 en 2016.

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