Si la critique du syndicalisme est nécessaire, il est essentiel de distinguer les syndicalistes qui luttent sur le terrain de l’institution bureaucratique. Car de nombreux·ses syndicalistes font tous les jours et encore plus depuis le confinement un travail conséquent.
Depuis son lancement le 30 mars, le numéro vert de Solidaires a reçu plus de 800 appels. Les syndicats ont produit des ressources abondantes pour aider à mieux connaître nos droits.
Et en cette période d’incertitude, tout ce travail est plus que nécessaire car les classes populaires sont en première ligne, souvent invisibles. De plus, le droit du travail a été profondément modifié pendant l’état d’urgence sanitaire.
Dans la confusion régnante, il y a de nombreux abus : le droit de retrait est attaqué, des jours de congés ou RTT sont forcés, le chômage partiel est utilisé parfois illégalement.
Alors merci à elleux !