L’En Avant de Guingamp a gagné son premier match à domicile cette saison face au Stade Rennais Football Club (2-1), lors d’un match retardé de la 18e journée de Ligue 1, joué au stade municipal de Roudourou, le mercredi 16 janvier 2019.
Le public venu nombreux (14.179 spectateurs) a pu célébrer les vainqueurs de ce derby breton, en particulier les buteurs Félix Eboa-Eboa (40e) et Lucas Deaux (59e), ainsi que le passeur décisif et meneur de jeu ce soir, Ludovic Blas.
Pourtant, Rennes a énormément poussé en fin de rencontre, surtout après la réduction de l’écart par Mbaye Niang (86e) sur une magnifique frappe pleine lucarne depuis l’extérieure de la surface. Guingamp compte 14 points en 20 matches et reste dernier, à 4 points d’Amiens, 17e. Rennes est 8e après 20 matches et compte 29 points.
L’En Avant de Guingamp a perdu son 12e match de championnat en 19 rencontres, ce samedi 12 janvier 2019, au stade municipal de Roudourou, face à l’AS Saint-Etienne (0 -1). L’équipe entraînée par Jocelyn Gourvennec est dernière avec 11 points.
Wahbi Zhazri a marqué l’unique but de la rencontre sur coup-franc, à la 6e minute, permettant aux Verts de se classer provisoirement 4e avec 33 points. Il s’agissait du premier match des Guingampais après leur victoire en Coupe de la Ligue face au Paris-Saint-Germain, au Parc des Princes.
L’En Avant de Guingamp a peut-être perdu tout espoir de maintien en s’inclinant face à l’Amiens Sporting Club, au stade municipal de Roudourou, le 8 décembre 2019, lors de la 17e journée du championnat de Ligue 1 (1-2).
Les Guingampais ont pourtant dominé leur adversaire (19 tirs à 11) pendant la majeure partie du match. D’une maladresse folle dans le dernier geste, ils voient Amiens passer devant grâce à la frappe d’Eddy Gnahoré (63e min). Etienne Didot égalise à la 70e, après vérification vidéo. Des coéquipiers en position de hors-jeu passif ont pu gêner Gurtner.
Si injustice il y a, les Picards n’auront pas à s’en plaindre. Stiven Mendoza donne l’avantage décisif aux siens à la 81e. Marcus Thuram se fait expulser dans la foulée pour jeu dangereux. Son deuxième rouge direct de la saison ! Amiens est provisoirement 17e, avec 8 pts de plus que l’équipe entraînée par Jocelyn Gourvennec.
Il reste 21 matches à disputer. Le temps pour les supporteurs costamoricains de repérer sur une carte les stades de Ligue 2. Le président Bertrand Desplat, qui s’est arrêté furtivement devant les caméras, ne semblait lui-même plus se faire d’illusion.
Comme tous les quatre ans, l’ovalie prend sa revanche l’espace d’une Coupe du Monde. Ses valeurs de respect, d’humilité, de solidarité, d’effort et de convivialité sont plaquées à la figure des footeux. Oui mais voilà, sans le football, point de rugby !
A l’origine, il y avait la soule. Une pratique sportive née de notre côté de la Manche, qui colonisa petit à petit les îles Britanniques par le biais de Guillaume Le Conquérant. Des siècles et des siècles plus tard, le jeu se modernisa, perdit en violence et gagna des règles. Dans les publics schools, on parla alors de football, puis de rugby pour sa variante pratiquée avec les mains. Une légende attribue la naissance de ce sport à William Webb Ellis et à son jeu de main révolutionnaire, 163 ans avant Maradona. Si cette histoire n’est qu’une fable, le théâtre du schisme se trouve néanmoins planté. En 1963, la Fédération anglaise de football naît dans un pub. Les partisans du ballon porté quittent la négociation et créent huit ans plus tard la Rugby Football Union.
Dès lors et pour aller plus loin, les passionnés de ballon rond sont invités à consulter le DonQui Foot du journaliste Hubert Artus. Son dictionnaire paru aux éditions Don Quichotte multiplie les entrées sur l’histoire du football. A l’image d’Albert Camus qui écrivit que “le football, c’est pour les gens de gauche ; le rugby c’est pour ceux de droite”, l’auteur privilégie les icônes de Sedan aux étoiles du Real. Dans ce livre que l’on dévore aussi vite que Messi traverse une défense, les figures qui marquèrent la planète foot s’entremêlent. On y slalome entre Alfredo di Stefano, Pierre Chayrigues, Éric Cantona, Guy Roux, Lucien Laurent et Just Fontaine. Les palmarès n’ont pas leur place dans cet ouvrage à la hiérarchie très subjective dans lequel les grands oubliés côtoient les stars éternelles.
Au-delà des grands noms, Hubert Artus s’intéresse aux phénomènes qui ancrent le football dans la société. La “fièvre verte” qui emporte la France de l’après-68, la lutte anti-hooligans sous Thatcher, le Red Star et ses résistants communistes, le Qatar son gaz et sa Coupe du Monde, Rupert Murdoch et le foot business, la Colombie sous cocaïne, ils trouvent tous leur place dans cette encyclopédie. Nourris par un travail de recherche qu’on devine méticuleux, certains articles sur le football ouvrier ou la naissance du football féminin, sa mort et sa renaissance, sont de véritables perles.
L’auteur y dépeint surtout les tourments d’un sport mondialisé, qui survécut aux tranchées de la Grande Guerre, fut pratiqué de chaque côté du rideau de fer puis dans les stades post-apartheid d’Afrique du Sud. Sans concession, mais avec l’amour du maillot, des bad boys et du beau jeu, Hubert Artus réussit à satisfaire les amateurs comme les néophytes. Gageons même qu’il réussira à convaincre les rugbymaniaques les plus fermés, du moment qu’ils se donnent la peine d’ouvrir le DonQui Foot.