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30 Seconds To Mars : les photos que vous n’auriez pas dû voir

Récit – Elles ne sont pas vraiment belles et ont pourtant suscité la fureur du groupe de l’Américain Jared Leto aux Vieilles Charrues. Mes photos ont bien failli être effacées à la demande du staff de 30 Seconds To Mars, au mépris de la loi.

Il est 23 h 40 et la prairie de Kerampuilh s’est déjà bien vidée ce dimanche soir. Tout est relatif quand on parle du premier festival de France en fréquentation. Il reste sans doute encore deux bonnes dizaines de milliers de spectateurs.

Je me restaure avec un ami sous le chapiteau de la crêperie centrale et deux chemins s’ouvrent à nous. Monter écouter Birth Of Joy sur la scène Grall, ou descendre voir 30 Seconds To mars devant Glenmor. Nous choisissons la deuxième option, curieux de voir la relation entre le chanteur-acteur Jared Leto et ses groupies.

Depuis quatre jours, je couvre le festival pour ma radio, enchaînant les interviews et les photos destinées aux réseaux sociaux du média, comme convenu dans mon accréditation. C’est la cinquième année consécutive que je viens à Carhaix comme reporter, toujours volontaire car ravi d’y trouver un terrain d’expérimentations journalistiques hors normes.

Dernier concert du week-end, derniers clichés. Nous progressons tranquillement, sans difficulté. Le public n’est compact que dans les cinq premiers rangs.

Le show est très visuel. Les effets de lumière sont réussis et le lancer de gros ballons multicolores plutôt photogénique. Un spectacle unanimement qualifié de “ridicule” par les critiques.

30 Seconds To Mars - Vieilles Charrues 2014 - La Déviation

J’avance encore. Comme souvent, j’emprunte une partie de la prairie un peu creuse. Le dénivelé est défavorable et l’espace souvent innocupé. Quelques mètres plus loin, Jared Leto utilise pleinement l’avancée de scène d’une vingtaine de mètres qui s’enfonce dans le public. Parfait.

30 Seconds To Mars - Agent de sécurité - Capture vidéo de Nolwenn .C.
Le membre du staff du groupe me pointe du doigt pour me faire baisser l’appareil photo. Capture d’écran de la vidéo de Nolwenn C. publiée sur Youtube.

Cinq mètres derrière le public, l’oeil dans le viseur – et non l’appareil porté à bout de bras – je déclenche une première salve. Un agent de sécurité monte soudain sur le marche-pied de la crash-barrière et me fait de grands signes (vous le verrez surgir sur cette vidéo). Le message est clair. Un peu las, je m’arrête. Quelques heures plus tôt j’ai déjà été escorté vers la sortie pour aussi peu (lire l’encadré ci-dessous).

Vous ne verrez donc pas Jared Leto enroulé dans un drapeau breton, ni le jeune fan monté sur scène pour dire quelques mots.

30 Seconds To Mars Jared Leto - Vieilles Charrues - La Déviation

Je sais que les photographies du concert de 30 Seconds To Mars sont prohibées pour les professionnels. L’annonce a été faite sur le tableau de bord des photographes dans l’espace presse. Mais écrire en capitales et souligner trois fois n’accorde pas une subite autorité sur la loi.

30 Seconds To Mars - Consignes Vieilles Charrues 2014 - La Déviation

Malgré ces recommandations amicales, une quinzaine de minutes plus tard et toujours à la même place, je décide de pointer mon appareil vers la scène, pour une dernière illustration du public, joyeux et parfois même excité. Nombreux sont celles (et ceux) qui photographient où filment avec leur téléphone ou leur compact. Jared Leto invitera même ses fans à brandir leur téléphone à la fin du concert pour une photo relayée sur Instagram et vous n’aurez pas trop de mal à trouver de nombreuses vidéos sur Youtube.

L’ambiance est aux triangles avec les doigts, mais le ton va subitement changer pour moi. Acharnement et caprice : je suis de nouveau visé. Mon humble reflex Pentax K-x, équipé d’en objectif Sigma 18-200 mm d’entrée de gamme semble faire très peur à la sécurité.

“Seven, six, five, four, three, two, one…”

Le même agent enjambe la barrière et me rejoint. C’est en fait un membre du staff du groupe. Il est Américain et c’est peu dire que le dialogue s’engage difficilement. Il veut que je supprime les photos devant lui, or j’ai pris soin de cacher la carte mémoire dans ma poche.

PLUSIEURS PRÉCÉDENTS – J’ai reçu de nombreux “rappels à l’ordre” de la part des agents de sécurité depuis 2010. Toujours pour cause de “photos prises depuis le public”. Un cap a été franchi l’an dernier, lorsque j’ai été exfiltré par plusieurs gros bras pendant le concert de The Roots. J’avais accepté de supprimer la plupart de mes prises de vue. Cette année, pendant Ky Mani Marley, trois agents m’ont mené manu militari vers l’espace presse, me confisquant momentanément ma carte de presse. Les responsables de l’accueil leur ont rappelés que j’étais dans mon bon droit. Mauvaise transmission de consignes ? J’ai alerté les organisateurs sur ce point lors de la conférence de presse de clôture. C’était quelques heures avant 30 STM. Vous connaissez la suite…

Ultimatum, je sors ma carte de presse, rien n’y fait. “OK”, je fouille mes poches. Je crois perdre ma carte SD et avec elle tous mes clichés. En toute bonne foi je ne la retrouve pas. Ce quiproquo va jouer pour moi. Compte à rebours : “Seven, six, five, four, three, two, one…” décollage ! Deux autres agents, ceux du festival cette fois, franchissent la barrière et m’empoignent. Ce qui soit dit en passant provoque une certaine agitation. Nous passons de l’autre côté du décor, Jared continue de chanter. Ils m’envoient dans les coulisses, on s’entend mieux pour discuter.

Arrivée près des loges : je suis toujours fermement tenu alors que je n’oppose aucune résistance. Rapide discussion entre le très tatillon membre du staff californien et le chef de la sécurité. Dans l’intermède je retrouve ma carte et accepte la suppression des derniers clichés. Je préfère éviter de passer de mains en mains pendant des heures, puisque je n’ai de toutes façons pas grand chose d’intéressant à sauver. Le président du festival Jean-Luc Martin est juste à côté et, conséquence ou non, la courtoisie est désormais de mise pour les agents qui évitent bien de créer un scandale.

Le chef sécu n’arrive pas à supprimer les photos et en moins de cinq minutes je suis reconduis dehors. Il ne m’a jamais été reproché d’avoir gêné le public, d’avoir créé le moindre trouble à la sécurité ou la bonne poursuite du concert. On ne m’adresse ni justification ni excuse.

Je veux rejoindre mon ami dans le public, mais nouvelle surprise, un jeune agent au polo rose me pousse violemment sur le chemin opposé. Ultime et si dérisoire usage de la force. Ce, de nouveau sous le regard interloqué des techniciens et bénévoles qui passent par là.

J’apprendrai plus tard que l’équipe de Jared Leto n’a cessé de donner des consignes aux réalisateurs vidéo pour qu’ils choisissent leurs plans. Seuls les écrans géants fonctionnaient ce soir-là, tous les téléviseurs, disposés notamment dans l’espace presse, ayant été coupés. Une fois encore, les voeux du groupe ont été exaucés.

Notes complémentaires

AU FAIT, ET LA LOI ? – Je ne suis pas légaliste et cette situation si absurde et décalée, vu les enjeux, ne devrait pas mériter un tel rappel. Pourtant, je dois constater que ce n’est pas en mettant un mouchoir sur ce genre de comportement que les conditions de travail des journalistes s’amélioreront devant les concerts de festivals. Nous devons pouvoir rendre compte de ces moments publics au public. Vous savez, ça commence comme ça et… Je dois donc de nouveau citer le photographe Clovis Gauzy dont la synthèse des textes sur son site est très claires. “Le photo-journaliste, dans le cadre de son activité, ne peut se voir refuser l’accès à un événement seulement pour des questions de sécurité du public ou des artistes, ou de capacité d’accueil, en vertu des articles L333-6 et suivants du Code du Sport. […]  D’après l’article 20-4 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la Liberté de communication, l’article L333-7 du Code du Sport est applicable aux événements de toute nature qui présentent un grand intérêt pour le public. […] La jurisprudence considère que les artistes, dans le cadre de leurs activités professionnelles, donnent leur autorisation tacite pour la diffusion. Cette autorisation est néanmoins limitée à des activités artistiques ou d’information de la part du photographe, et il n’est pas possible, pour l’auteur, de fournir ces droits à un tiers pour une activité commerciale ou de communication publicitaire.” Journaliste professionnel, je ne commercialise pas mes clichés à un tiers et j’informe mes lecteurs : je suis parfaitement concerné.

PHOTOGRAPHIER OU BOYCOTTER ? – De nombreux journalistes, sans doute fatigués par ces exigences, renoncent à photographier les concerts marqués par le sceau de la censure. Ils en font parfois mention dans leurs articles. Je m’y suis souvent résolu, considérant que les photos servaient la communication des artistes. Ne pas en publier, c’est en quelques sortes les punir en retour en les privant d’une exposition médiatique. Sur les commentaires du site de Ouest-France, le journaliste Antoine Vicot écrit : “Aucun mot, car aucune image. Il nous a été interdit de filmer ou de prendre des photos lors du concert de 30 Seconds To Mars. Dans ces conditions pourquoi parler d’un groupe qui nous empêche de faire notre travail.” Or nul ne devrait nous “interdire” de photographier voire même de filmer un extrait de concert public. Comme on l’a vu précédemment, le droit est de notre côté. J’ai donc désormais décidé de passer outre. Sans provocation a priori, mais sans oubli a posteriori. Ces artistes et leurs agents, dont je dénonçais l’attitude dans un précédent papier consacré aux contrats, doivent assumer publiquement leurs basses manœuvres. La presse ne devrait pas faire le dos rond face à ces pressions mais les affronter de front. J’estime que même les plus petits combats méritent d’être menés. Et soutenus.

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“Être original et faire découvrir des artistes rares”

Rock FanchLa huitième édition des Indisciplinées se tient à Lorient jusqu’au 10 novembre. Le festival accueille entre autres Christophe, Fauve, Colin Stetson, Dominique A ou encore Rone. J’ai rencontré pour l’occasion Thierry Houal, programmateur du festival.

Avant de commencer, peux-tu nous faire un rapide historique des Indisciplinées ?

C’est la huitième édition d’un  festival, dont la première correspondait aux dix ans de l’association MAPL (qui gère le Manège et les Studios de répétition à Lorient).  Le festival, historiquement concentré sur l’Espace Cosmao Dumanoir, a évolué peu à peu d’une programmation assez grand public vers des esthétiques plus ciblées et vers les artistes émergents tout en restant ouvert à tous les publics.

La configuration a évolué aussi  avec la volonté de ne pas rester figé sur une formule trois soirs dans une grande salle avec ses trois têtes d’affiches et d’aller à la rencontre de tous les publics sur l’ensemble du territoire de l’agglomération lorientaise.

Quelle est la programmation de cette huitième édition ?

On s’étend un peu et nous investissons d’autres lieux, mais nous démarrons au Manège avec un grand nom des musiques expérimentales : Colin Stetson et un espoir tout droit venu de Manchester : MONEY qui vient de faire une première partie remarquée de Alt-J à l’Olympia.

Thierry Houal - Crédits Le Télégramme - Régis Nescop 2010
Thierry Houal, programmateur des Indisciplinées – Crédits Le Télégramme – Régis Nescop 2010

Nous serons accueillis pour la première fois au Théâtre du Strapontin à Pont-Scorff avec  un spectacle rare de Dominique A. Puis, retour au Manège pour deux soirées : l’une épique avec le hip-hop aventureux de Ghostpoet et de Young Fathers et l’autre dantesque avec les très très attendus A Place to Bury Strangers,  Wall of Death et les Lorientais de Death Engine.

Ensuite nous entamerons un beau week-end avec nos traditionnelles soirées à Cosmao Dumanoir avec notamment, le vendredi 8 novembre, une soirée placée dans les mains de grands espoirs français : FauveGriefjoy, Superpoze et The Lanskies.

Le lendemain le samedi 9, soirée electro pop de haut niveau avec Wampire, Is Tropical, Aluna Georges et Rone. Mais aussi le dimanche 10  un après-midi en famille après le traditionnel  déjeuner dominical au Théâtre du Blavet avec Panique au Bois Béton et le soir un mythe de la chanson, Christophe qui suscite beaucoup d’engouement.

Sans oublier les concerts concoctés par Jean-Baptiste Pin au Galion (Tigerbells et Cherry Bones) pour le festival Off.

Quels sont tes coups de cœurs pour cette année ?

Il y en a beaucoup, mais je dirais que j’ai une affection particulière pour Wampire et Young Fathers, mais aussi les Lorientais Death Engine et  Noir Statues, vainqueur du tremplin.

Comment se construit une telle programmation ? C’est au coup de cœur ou alors tu suis plutôt les programmations de ce qu’il se passe ailleurs en même temps que vous (Festival des Inrocks par exemple) ?

Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte. L’actualité bien sûr, et il est vrai que le festival des Inrocks mais aussi le Pitchfork aux mêmes périodes nous offrent quelques opportunités. Cela reste marginal. Cette année, deux ou trois artistes sont concernés et surtout des artistes en développement.

A contrario, nous ne pouvons pas aujourd’hui lutter sur certains autres points avec ces festivals. La très grande partie de la prog’ se fait tout de même indépendamment. Pour donner un exemple récent, l’an dernier par exemple Alt-J était programmé bien avant qu’ils soient prévus aux Inrocks. Il y a des artistes à ne pas louper et des groupes sur lesquels on insiste énormément et d’autres sur lesquels on est à l’origine d’une tournée française.

Si les groupes sont là, c’est qu’artistiquement ils présentent un intérêt.

Pour construire la programmation, au-delà des aspects financiers et promotionnels, on aime tous les groupes présents et s’ils sont là c’est qu’artistiquement ils présentent un intérêt de ce point de vue-là.  C’est très important d’essayer d’être original et faire découvrir des artistes rares sur scène…

Nous essayons de nous positionner en amont de l’actualité : proposer des concerts que le public n’aura pas vus sur les festivals en été ou dans les salles au printemps précédent. Il arrive très fréquemment de faire l’impasse sur un groupe très porteur ou qu’on adore pour ces raisons et de miser plutôt sur de futures pépites.

Thierry, tu es aussi programmateur pour la salle du Manège. Comment vient la décision de mettre un groupe à l’affiche des Indisciplinées plutôt qu’à un concert au Manège ?

On essaye d’être cohérents entre les deux lieux, voire les trois, puisque pour la diffusion nous avons un troisième espace aux Studios. Sur le festival, clairement, nous programmons surtout les artistes étrangers ou les artistes que nous ne pourrions pas faire sur une saison classique du Manège.

Nous pouvons nous permettre des “gros” artistes, mais aussi des beaucoup plus petits qui ne font que les festivals hors Paris. De l’autre coté, la renommée des Indisciplinées rejaillit sur le Manège, à la fois en termes d’exposition, de vivacité et d’appel d’air pour le public. Le festival permet de faire passer à grande échelle un discours tourné vers l’émergence et le développement d’artistes qui est notre quotidien à MAPL, à la fois sur la diffusion, l’accompagnement et l’ensemble du projet.

Cette année deux monstres de la chanson française (Christophe et Dominique A) viennent en solo dans des lieux plus intimes (Théâtre du Strapontin et Grand Théâtre), ça fait deux grosses prises dans des concerts qui se veulent unique… Ça doit forcément faire plaisir, non ?

Je suis un grand fan depuis toujours de Dominique A et il n’était jamais venu sur les Indisciplinées. C’est donc une grande joie de l’accueillir, qui plus est sur un projet comme Y Revenir.

Christophe, c’est un honneur. Il a un parcours assez exceptionnel et ce qui le prouve ce sont les retours que l’on a  déjà. Je n’ai jamais entendu autant de réactions enthousiastes sur un artiste programmé au festival et ce de la part de toutes les générations.

On retrouve un tremplin à  l’affiche au Manège, il te semble important de valoriser la scène locale ?

Nous le voyons comme un vecteur pour mettre l’accent sur notre scène locale. On peut le voir comme un énième tremplin, mais cela resta aujourd’hui plus que jamais une opportunité réelle pour les groupes de se produire dans des conditions professionnelles.

Aucune différence dans l’accueil entre un groupe débutant et un groupe réputé.

Nous ne faisons d’ailleurs aucune différence dans l’accueil entre un groupe débutant et un groupe réputé. Nous repérons aussi régulièrement des artistes que nous ne connaissons pas.

Les Indisciplinées se déroulent dans divers lieux à Lorient (Manège, Espace Cosmao Du Manoir et Grand Théâtre), ainsi que dans les localités environnantes (Pont-Scorff et Inzinzac Lochrist). Le festival doit rayonner sur tout le bassin lorientais selon toi ?

Complètement, il est essentiel de créer un dynamisme et d’engager des partenariats cohérents avec les autres structures du territoire,  de créer du lien  autour du festival et d’aller à la rencontre de tous les publics et de ne pas se cantonner à proposer des concerts dans une salle dans la ville-centre.

On retrouve aussi divers styles musicaux (rock, rap, électro…) mais aussi un spectacle pour enfants, c’est important d’inclure tous les publics dans le festival ?

Le festival est identifié sur “pop électro, hip-hop rock”, mais c’est une définition de principe, et en réalité aucun style n’est exclu. Il y a cette année le retour du metal, non parce que c’est la mode, mais parce qu’il y a une vraie scène française pleine d’audace et d’énergie et  d’inventivité.

Et spectacle pour enfant, et bien oui les musiques actuelles concernent tout le monde. Les Stones ont 70 ans, le hip-hop 35 ans. Au festival il y a des grands-parents, des parents et donc forcément des enfants.  Que l’on puisse proposer des spectacles (création d’artistes du pays de Lorient et spectacle proposé en partenariat avec Les Salles Mômes et le Trio..s, Soul Béton puise dans les musiques urbaines et décrit un univers contemporain) qui correspondent sociologiquement à tout un pan de la population est important. Le succès de ces après-midis en est la preuve.

Peux-tu aussi nous parler du blog “Les Résidents” le blog qui regroupe divers webzines (Bikini Mag, Les Imposteurs…) sur le thème des Indisciplinées ?

L’idée de ce blog est de rassembler les initiatives  pertinentes et de qualité, d’entités et personnes prescriptrices en Bretagne pour offrir une surface d’expression communautaire autour du festival qui ne soit pas lisse. De gagner ainsi en épaisseur en proposant un regard critique et esthétique réel en complète autonomie.

Un rêve pour les années à venir en termes de programmation ?

Beaucoup trop. Mais puisqu’on rêve, c’est surtout d’être un jour un passage obligé pour les artistes en devenir…

Un scoop pour Rockfanch ?

Fauve évidemment, très attendu,  présentera pour une des premières fois dans l’ouest des morceaux de son prochain album

Consultez la programmation des Indisciplinées 2013 sur notre site.

Rock Fanch

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