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Une semaine sur les ondes #4 – 9 juin

L’international domine cette chronique dominicale. Les émetteurs d’ondes courtes s’éteignent les uns après les autres, le changement de nom de Radio Canada provoque un débat national, tandis que des reporters risquent leur vie en Syrie. C’est une nouvelle semaine sur les ondes.

À la une

Savez-vous que l’hymne nord-coréen nous traverse tous les jours. Il est dans l’air, insaisissable, à moins de posséder un poste radio qui reçoit les ondes courtes.

Voice of Korea (j’en reparlerai prochainement), Iran French Radio, Radio Chine Internationale, mais aussi Radio Prague, la BBC, la Deutsche Welle, NHK World, Radio Prague et bien d’autres* diffusent des programmes en langue française grâce à des antennes gigantesques qui se trouvent parfois à des milliers de kilomètres des auditeurs. Les ondes courtes véhiculent autant la propagande que des informations vitales, dans des zones désertiques ou en guerre par exemple.

Sauf que celles qui ont connu leur heure de gloire pendant la guerre froide sont aujourd’hui en voie de disparition. Les réductions de coûts et les changements de stratégies ont eu raison de Radio Bulgaria, Radio Canada International et Radio Netherlands Worldwide ces derniers mois. L’épée de Damoclès plane aussi au-dessus de RFI.

Alexis Ipatovtsev l’avait regretté en janvier sur France Culture.

Le site Syntone vient de publier une interview passionnante de Thomas Witherspoon, fondateur et directeur de l’ONG Ears To Our World. Le radioamateur reste optimiste quant à l’avenir des ondes courtes. Il souligne qu’on “commence à utiliser les ondes courtes pour transmettre des données numériques vers des pays privés d’internet libre, comme la Chine”.

* Vous trouverez ici un annuaire des radios internationales qui proposent des programmes en langue française.

Hot news

Les noctambules français seront-ils bientôt désorientés ? Ceux qui ont l’habitude d’écouter les programmes de la nuit sur France Info connaissent les journaux de Radio Canada, qui sont diffusés comme ceux de la RTS et de la RTBF. Or, l’indicatif changera bientôt.

Les différentes chaînes francophones uniformiseront bientôt leur nom pour officiellement, donner une image plus dynamique au groupe. Les noms des radios et des télés commenceront par “Ici”. Arrêt sur Images relevait cette information vendredi. Le spot explicatif ne suffit pas à convaincre.

L’idée, qui coûte 400.000 $ rien qu’en dépenses de communication fait presque l’unanimité contre elle. Gouvernement, syndicats et auditeurs se rebiffent. Beaucoup craignent que ce soit une façon de mettre de côté le caractère national du diffuseur, dans un pays où la question de l’indépendance du Québecoise reste posée.

On l’a appris cette semaine, des Assises de la radio se tiendront “à l’automne prochain“. C’est ce qu’a annoncée la ministre de la culture Aurélie Filippetti lors des Assises de l’audiovisuel, au Grand Palais, à Paris. Ces assises devraient confronter les professionnels historiques de la radio, aux nouveaux venus de l’ère numérique.

Radio Campus Paris (93.9 FM, de 17 h 30 à 5 h 30) a fêté ses quinze ans, lundi, au cours d’une émission spéciale (à écouter ici). Laurent David des Inrocks a interviewé Felix Paties, le président de la radio étudiante. Preuve de l’intérêt des jeunes pour la radio, les propositions de bénévolat affluent.

Et puis le journaliste d’Europe 1 Didier François, grand reporter, habitué des zones de guerre a été enlevé par des hommes en armes en Syrie, jeudi. Il était en compagnie du photographe Édouard Elias et d’un assistant et traducteur. Le Quai d’Orsay n’a pas de nouvelles du groupe.

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Didier François d’Europe 1 et Edouard Elias, journaliste indépendant, ont été enlevés jeudi en Syrie. DR

Michel Puech propose un portrait des deux français sur son blog. Leur travail relève de l’intérêt international. Comme leurs confrères américains, italiens et d’autres nationalités, ils doivent être libérés.

Décalage

Parmi les dizaines de Tumblr qui passent sur mon écran chaque semaine, “J’ai un physique de radio” m’a évidemment tapé dans l’œil pour son nom. Et parce que les journalistes aussi ont de l’autodérision.

Quand quelqu’un débouche une bouteille pour un pot - "J'ai un physique de radio"
Quand quelqu’un débouche une bouteille pour un pot – Tumblr “J’ai un physique de radio”

Restez connectés et à la semaine prochaine !

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Une semaine sur les ondes #3 – 2 juin

Passé, présent, futur. C’est ainsi qu’il faut comprendre cette chronique de fin de saison. Le passé et le présent, c’est Le Jeu des 1000 €, qui fonctionne depuis plus de 55 ans, malgré le passage des générations. Le présent, c’est aussi La Radio cousue main, émission en direct sinon rien. L’avenir, ce sont les bouleversements de grille à Europe 1, les rachats de stations et un projet de docu sur une radio de brousse africaine très alléchant.

À la une

Je fais très attention à ne pas transformer ma chronique en communiqué de presse au service des Nouveaux médias de Radio France. Pourtant, je dois bien reconnaître que je parle beaucoup de leurs productions. Elles le méritent et je risque de ne pas m’arrêter là, vu le planning prévisionnel  de l’équipe de Joël Ronez.

Cette semaine, Le Jeu des 1000 € a eu le droit à son webdoc. “Le Jeu des 1000 histoires” n’est pas qu’un hommage au programme historique de la chaîne, qui existait déjà à l’époque de Paris Inter, en 1958. L’émission, présentée depuis 2008 par Nicolas Stoufflet, est un prétexte pour plonger dans la France rurale. Ces petits patelins qui s’animent au passage du Tour de France, du cirque Pinder et donc de la Caravane de France Inter. C’est un road-movie des salles des fêtes et des théâtres municipaux, qui passe par les Ardennes et les Alpes, avant de faire étape avenue du Général Mangin, à Paris.

Le docu est composé d’une trentaine de séquences de trois minutes chacune, qui s’emboîtent au hasard d’un clic. Il permet, entre autres, de découvrir l’humour de Yann Pailleret, producteur et métalophoniste de l’émission, qui exerçait déjà avec Lucien Jeunesse. Le film met en valeur beaucoup d’images fixes. Normal, puisqu’il est réalisé par le photographe Philippe Brault.

Je vous propose ci-dessous de découvrir trois séquences.

J’aime à me souvenir qu’une des banderoles du jeu trône toujours, trois ans après le passage de l’émission, dans un “haut lieu” de Lannion.

Mercato show

La constance du Jeu des 1000 € n’est pas une généralité dans le monde de la radio. Il est donc temps de faire un rapide point mercato. Rapide, car je ne voudrais pas consterner longtemps certains lecteurs, mais nécessaire, car les transferts disent beaucoup des évolutions des chaînes.

La rédaction d’Europe 1 est particulièrement tourmentée. Le pari de Fabien Namias et de Denis Olivennes est de s’appuyer sur des têtes connues pour remonter la courbe de Médiamétrie. La radio n’avait pas connu d’écoute aussi faible depuis 2002. Un homme de télé, Thomas Sotto remplacera Bruce Toussaint, qui n’a pas été reconduit à la présentation de la matinale, faute d’audience. Le rendez-vous n’a pas eu le temps de s’installer. Toussaint est resté deux ans à la matinale. On sait pourtant que la radio est le média de la fidélité.

Wendy Bouchard, qui présente Zone Interdite sur M6, arrive à la midinale, actuellement dirigée par Patrick Roger.

Samuel Étienne remplacera pour l’été Natacha Polony, dans l’exercice de la revue de presse. Il officiera également dans Des cliques et des claques, en début de soirée. Avant de se voir confier une émission à la rentrée ?

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Thomas Sotto et Wendy Bouchard arriveront à la rentrée sur Europe 1. Deux nouvelles têtes d’M6 recrutées par Fabien Namias.

Cyril Hanouna, qui a le vent en poupe grâce à son arrivée réussie sur D8, prendra la case de Michel Drucker en fin de matinée. Il quitte donc Virgin Radio, du même groupe Lagardère, sur laquelle il assure la matinale jusqu’à la fin de la saison. Il produira l’an prochain sa comparse Énora Malagré, propulsée sur la libre antenne nocturne de Virgin. Elle aura pour concurrents Cauet, sur NRJ et l’immuable Difool, sur Skyrock.

Pour avoir une idée de la direction que veut prendre Europe 1, il faut savoir que Nicolas Escoulan, rédacteur en chef du Grand Journal, va devenir l’adjoint de Fabien Namias. Un choix qui lui évitera de voir l’émission de Michel Denisot faire sa saison de trop ?

Jean-Marc Morandini, lui, sera toujours là.

Sur France Inter, la matinale devrait être un peu remaniée. Non seulement, Pascale Clark ne conduira plus l’interview de 7h50, (elle devrait toutefois poursuivre la présentation de Comme on nous parle), mais en plus, Colin et Mauduit arrêtent leur pastille humoristique de 7h57. Leur concept est finalement arrivé “au bout du rouleau“, comme l’écrivait Télérama en mars.

Jacques Legros, connu pour être le joker de Jean-Pierre Pernault au 13 H de TF1, ainsi que pour ses émissions trash, arrive cet été sur France Info, pour parler de… faits divers.

Enfin, Michael Youn est pressenti sur Fun Radio, de septembre à décembre, pour animer la nocturne. Lui qui a commencé sa carrière sur Skyrock à la fin des années 1990, juste avant d’être révélé par le Morning Live d’M6, reviendrait donc pour une pige de luxe.

Hot News

Une autre voix va changer d’habitudes. Fabienne Sintes quitte Washington, où elle réalisait la correspondance aux Etats-Unis pour France Info. Elle s’adresse dans une lettre pleine d’humour à son successeur, tout en peignant le tableau d’un pays de “zozos dont on croit qu’ils nous ressemblent parce que nous sommes pétris de leur culture, mais qui n’ont souvent rien de commun avec nous”. Fabienne Sintes sera dès la rentrée aux commandes du 8-10 de France Info.

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La radio Tendance Ouest s’est infiltrée dans la base navale de Cherbourg, pour réaliser un dossier sur les professions de la marine. Crédits Tendance Ouest

La base navale de Cherbourg ouvre ses portes au public ce dimanche. L’événement était relayée par Tendance Ouest, la station privée normande en pleine croissance. Au-delà de l’opération de communication, les journalistes ont pu rencontrer les militaires en amont, pour réaliser des portraits de ces hommes et femmes, d’ordinaire discrets dans les médias. Le dossier sonore et visuel est à consulter sur le site de la radio.

Alouette est la petite station qui monte. La radio vendéenne, créée par Philippe de Villiers en 1981, vient de racheter Tempo la radio (Finistère) et Magic la Radio (Creuse). Elles devraient dans un premier temps garder leurs noms, produire un programme d’actualités locale, mais diffuser le programme musical d’Alouette. Alouette dépasse régulièrement le point d’audience au niveau national, ce qui lui permet d’apparaître dans les résultats de Mediamétrie.

Au chapitre des rachats, Radio Bonheur s’est emparée de Canal Centre, à Carhaix. La radio a pris vendredi le nom de Radio Douceur, puisque le CSA lui a interdit de devenir Radio Bonheur. Radio Chaleur, Radio Sueur, Radio Serveur… on imagine les déclinaisons possibles des prochains rachats.

Le CSA a distribué ses cartons jaunes et rouges de fin de saison. Ouï FM, Contact, Hot Radio, Littoral FM, Nice Radio et Toulouse FM reçoivent une mise en garde pour un taux de diffusion des chansons françaises trop faible. Skyrock est mis en demeure pour avoir diffusé des propos pornographiques avant 22 heures. La routine. RTL est également mise en demeure pour avoir accordée trop de temps à l’opposition parlementaire.

Il semble que la tension soit vive dans les Hautes-Alpes, entre Alpes 1 et D!ci Radio, deux catégories B très semblables par leur contenu et leur couverture. La création de D!ci TV, dont le lancement est prévu pour septembre sur la TNT, ne semble pas du goût d’Alpes 1, qui laisse entendre qu’il y aurait un scandale autour des subventions attribuées par les collectivités locales, dans un article publié sur son site.

Radio Classique s’essaye à un type de communication original et underground : le concert dans le métro. C’était mardi, station Auber.

Soutien

Vous vous souvenez peut-être du webdocumentaire Kinshasa FM, qui racontait le travail difficile de deux journalistes en République Démocratique du Congo. Et bien, un autre projet de documentaire, dans ce même pays d’Afrique centrale, a vu le jour. Il s’agit de Radio Congo.

Le réalisateur Philippe Ayme veut raconter l’histoire de Radio Nsemo, une radio communautaire de brousse, qui émet depuis le village d’Idiofa, dans la province du Bandundu. Un moteur fonctionnant avec l’huile de palme produite dans le village doit être prochainement installé. Il permettra à la radio de ne plus être dépendante en énergie de l’extérieur et donc d’informer bien plus longuement ses auditeurs. Ce qui, dans un pays en guerre, est d’une importance encore plus cruciale que sous nos latitudes.

Je vois, dans ce projet documentaire, un film politique, humain et poétique, une fenêtre à la taille d’un village, au champ transversal qui me permet de poser un regard attentif sur une initiative originale, participative et citoyenne en République Démocratique du Congo. En filmant l’histoire d’une radio, de sa difficulté de fonctionner jusqu’aux solutions apportées, je filme des hommes en train de rebâtir leur société. Philippe Ayme

Philippe Ayme compte sur la solidarité des internautes pour financer en partie ce documentaire. Il a déjà reçu l’appui d’associations et de diffuseurs potentiels.

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Cliquez sur l’image pour accéder au Kiss Kiss Bank Bank du projet.

Temps long

Il est temps d’éteindre votre écran. Pas votre ordinateur, simplement l’écran, une fois que vous aurez fini de lire ces lignes. La Radio cousue main est une émission diffusée régulièrement sur Radio Campus Paris, dans la tranche de Récréation sonore. Découverte pour ma part, de visu, lors du festival Longueurs d’Ondes à Brest, elle a été présentée dans l’Atelier du son de Thomas Baumgartner, le 24 mai.

L’idée, née l’été dernier, au cours d’un atelier Phonurgia Nova à Arles, est de “revenir à la radio essentielle des origines”, sans montage, en mono et avec un seul micro. Et si je m’exprime mal, je me repose sur l’équipe de La Radio cousue main, qui écrit que si “vous ne comprenez rien à ce programme ? C’est normal nous non-plus.”

Bonne écoute et à dimanche prochain !

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Une douzaine sur les ondes #2 – spécial Cannes

Une fois Cannes débarrassée des images de son tapis rouge, du Grand Journal et des yachts plaqués or, on parle enfin de cinéma. Si un média peut mieux que tout autre délaisser les dorures pour traiter vraiment du 7e art, c’est bien celui qui stimule l’imaginaire, c’est bien la radio. Voici ce qu’il ne fallait pas rater de la douzaine cannoise sur les ondes.

La meilleure initiative web touchant au festival n’est pas sonore, mais elle est due à Radio France. Le groupe public a dépêché les dessinateurs Catherine Meurisse (à La Déviation, on l’aime bien) et Erwann Surcouf sur la Croisette pour qu’ils croquent les scènes de la vie médiatique cannoise. Un reportage dessiné dans les coulisses, à l’image du travail réalisé par Mathieu Sapin pendant la campagne présidentielle. Erwan Surcouf avait déjà collaboré avec Boulet pour couvrir le festival 2012 dans les mêmes conditions. Ses anciens dessins sont visibles sur son blog.

Pour avoir parcouru les mêmes chemins cannois que Meurisse et Surcouf, sans y trouver plus qu’eux ma place, je peux vous garantir que leurs dessins touchent juste. Les scènes cocasses décrites ne sont même pas caricaturales, tant ce festival offre à chaque coin de couloir des situations qui sortent de l’ordinaire. Leur travail se savoure sur ce site, par ordre chronologique et complété par des tweets de festivaliers, eux aussi souvent bien sentis. La meilleure trace à garder de ce grand cirque. À moins que vous ne préfériez les billets quotidiens d’Antoine Guillot sur France Culture.

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Le cinéma inspire souvent les réalisateurs… de radio. Ainsi, cette liste d’émissions au noms évoquant des films, proposée par Le Transistor.

Les archives d’Arte Radio nous permettent de faire un bon dans le passé. Encore faut-il savoir que les reportages d’Arte ont une décennie, car les indices sont minces pour le deviner. Les photo-amateurs sur escabeau qui n’ont pas mis les pieds dans une salle obscure depuis trente ans, les professionnels du cinéma qui se plaignent de la piètre qualité du marché, les critiques qui se souviennent, nostalgiques, du temps où Cannes était une fête avant d’être une salle des ventes géante, etc. Tous sont encore présents aujourd’hui. Cannes, serait-ce éternellement mieux avant ?

Depuis 2003, Arte a semble-t-il lâché l’affaire de la radio pendant le festival pour se concentrer sur le nautisme.

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Parmi les émissions qui parlent de cinéma à la radio, on ne peut pas zapper Le Masque et la plume, émission créée neuf ans après le premier festival de Cannes, c’est-à-dire il y a 58 ans !

Le concept des chroniqueurs qui éparpillent les sorties de la semaine façon puzzle a fait des petits chez les cinéphiles. Je citerai en priorité Extérieur nuit, chaque mercredi, à 20 h, sur Radio Campus Paris. L’occasion de faire un clin d’œil à cette radio associative étudiante qui fête cette semaine ses quinze ans.

Ses chroniqueurs iront peut-être un jour sur Télérama Radio pour opérer le même exercice, dans l’émission Séance tenante, dont plusieurs numéros ont été réalisés pendant Cannes 2013.

Petite annonce : cherche le nom d’une émission entièrement consacrée aux sorties cinéma, écoutée par hasard à Bruxelles, un début d’après-midi, en décembre, sur une radio associative aux moyens limités (la diffusion avait été interrompue soudainement, puis le top horaire de 14 h avait été remplacé par celui du 21 h). L’émission, très longue, interminable même, valait autant par la passion de ses chroniqueurs que par leur savoureux accent. S’agissait-il de Radio Alma, Radio Panik, Radio Campus ou d’une autre station ? Merci d’éclairer ma lanterne. #passérieuxsabstenir

Petit détour par les alpages pour finir. Vous aurez le plaisir de découvrir l’émission Chinese Theater sur la RTS. Catherine Fattebert revient sur des films qui ont marqué leur art, chaque samedi et dimanche. Un très bon prétexte pour réviser l’Histoire. Ce dimanche, c’est “The Servant”, de Joseph Losey, qui est à l’honneur.

Cette chronique reprendra son format normal dimanche prochain. En attendant, si vous me lisez de nuit, n’oubliez pas d’allumer France Info pour écouter sa bande son spéciale musique de films !

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