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[Vidéos et photos] Regard sur le samedi au festival du Chant de marin 2023

Force 5 sur Paimpol. Ce n’est pas le nom d’un des 160 groupes programmées au festival du Chant de marin, mais bien la vitesse atteinte par le vent sur le port. Obligeant les organisateurs à décaler l’ouverture des scènes Pempoull, Michel-Pinc et Le Gallant. Si les billetteries sont restées fermées, la météo n’y est cette fois pour rien. Pour la première fois, la jauge maximale des réservations a été atteinte. Soit plus de 50 000 paires d’oreilles pour écouter Matmatah, Lalala Napoli, Alela Diane, Folkrose, Lila Downs, Maria Mazzota ou encore Denez Prigent.

Pour vous plonger dans l’ambiance autour des quais, regardez par ici.

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Denez Prigent

DENEZ PRIGENT AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / PAIMPOL - 5 août 2023

Lalala Napoli

LALALA NAPOLI AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / Paimpol - 5 août 2023

Maria Mazzota

MARIA MAZZOTTA AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / Paimpol - 5 août 2023

Lila Downs

LILA DOWNS AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / Paimpol - 5 août 2023

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[Album photo] Le long des quais de Paimpol pendant le festival du Chant de marin 2023

Pour la première fois de son histoire, le festival du Chant de marin a dû refuser des visiteurs. La totalité des billets du samedi 5 août étaient épuisés la veille au soir. Ce sont donc au moins 45.000 personnes qui ont déambulé sur les quais de Paimpol cet après-midi, ne sachant où donner de la tête entre, d’un côté, 200 vieux gréements amarrés dans le port, et, de l’autre, les fanfares, bagads et autres troupes d’art de rue.

Pour vous remémorer les concerts du samedi en images, regardez par ici.

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[Vidéos] Regard sur le vendredi au festival du Chant de Marin de Paimpol 2023

REGARD SUR LE VENDREDI AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN / Paimpol - 4 août 2023
Avec Stéphan Eicher, Tuuletar, Oumou Sangaré, Ladaniva, Orange Blossom et les Fleurs du mal et La Femme

Voici quatre ans que la marée n’avait pas déposé sa farandole d’artistes et de vieux gréements dans le port de Paimpol. Une olympiade entière à ronger notre frein tant ce rendez-vous tient une place à part dans l’agenda costarmoricain. Dernier aléa en date, ce sérieux coup de vent qui a fait renoncer certaines des plus belles coques de notre patrimoine maritime. Qu’à cela ne tienne, chanteuses, chanteurs, musiciennes et musiciens sont au rendez-vous. Le festival du Chant de marin 2023 commence bien.

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La Femme

LA FEMME AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / PAIMPOL - 4 août 2023

Orange Blossom & Les Fleurs du métal

ORANGE BLOSSOM & LES FLEURS DE MÉTAL AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / PAIMPOL - 4 août 2023

Oumou Sangaré

OUMOU SANGARÉ AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / PAIMPOL - 4 août 2023

Stephan Eicher

STEPHAN EICHER AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / PAIMPOL - 4 août 2023

Ladaniva (France-Arménie)

LADANIVA AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / PAIMPOL - 4 août 2023

Tuuletar (Finlande)

TUULETAR AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / Paimpol - 4 août 2023

La Banda d’Objat

LA BANDA D'OJJAT AU FESTIVAL DU CHANT DE MARIN 2023 / PAIMPOL - 4 août 2023

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Nirmaan, rock indien sauce bretonne

Les instrumentistes bretons Antoine Lahay et Étienne Cabaret nous racontent leur rencontre avec Parveen Sabrina Khan en 2012. La fille du musicien du Rajasthan Hammed Khan est chanteuse et possède des attaches en Bretagne. Rejoints par Jean-Marie Nivaigne et Pierre Droual, ils forment ηirmāaṇ (Nirmaan) à leur retour en France.

ηirmāaṇ signifie « création » en hindi et c’est tout naturellement de ce processus dont les musiciens Antoine Lahay et Etienne Cabaret nous parlent. Qualifié non sans humour de groupe d’« hindi-rock » par un journaliste de l’AFP pendant l’édition 2014 des Vieilles Charrues, Nirmaan pourrait être résumé par l’expression « rock indien ».

Quand des instrumentistes de festoù-noz issus de la Kreiz Breiz Academi d’Erik Marchand allient leur musique aux paroles écrites en hindi par la chanteuse Parveen Sabrina Khan, de mère française et de père indien.

Porté par le tissu musical traditionnel breton, Nirmaan a déjà sillonné la péninsule d’ouest en est et du nord au sud depuis 2013, s’arrêtant notamment au festival Fisel, à Chausse Tes Tongs, ou à la Foire au Croûte de Brest. La formation s’est aussi rendue en Inde début 2014 pour une mini-tournée passée par Bombay, Jaipur et Delhi.

Le groupe se produira le 31 janvier 2018 au festival Au Fil des Voix, à Paris, dans la salle de l’Alhambra.

L’interview et le les extraits du concerts de Nirmaan ont été enregistrés le 12 août 2017 au festival du Chant de Marin de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor. Son thème : les routes de l’Orient.

On fait la musique telle qu’on la ressent

Nirmaan - Crédits GeoffreyArnoldy - La Déviation

Antoine Lahay – Fin 2012 on est on est parti en Inde à la découverte, juste en voyage comme ça, pas spécialement pour la musique, mais quand même sur les recommandations d’Erik Marchand (fondateur de la Kreiz Breizh Academi, NDLR) et de Rozenn Talec, une chanteuse qui y était allée quelques mois avant nous.

On a été conseillé d’aller voir la famille Khan, notamment Hameed Khan qui est percussionniste et qui a travaillé pendant longtemps avec Erik Marchand et Titi robin en trio. Il l a deux enfants, qui sont musiciens aussi, Parveen Khan, qui est dans Nirmaan, et Ilias son frère. Dans notre périple au Rajasthan, on a fait une halte là-bas et puis sans le savoir au début ça a été le déclic du lancement de Nirmaan.

Etienne Cabaret – Personnellement je n’avais pas spécialement de connexion avec la musique indienne. Je connaissais Shakti, Talvin Singh, des groupes comme ça, mais je n’étais pas parti pour apprendre la musique indienne et d’ailleurs on ne le fait pas. On joue ce qu’on sait jouer, c’est-à-dire pas la musique indienne. C’est Parveen – elle est chanteuse de chant classique indien -, qui amène sa culture. Et c’est vraiment deux cultures qui se rencontrent. La culture occidentale et la culture orientale.

Ce ne sont pas les mêmes couleurs de morceaux qui vont attirer l’oreille ici ou en Inde

Antoine Lahay – En, février 2014, ça commence à faire un peu maintenant, on a réussi à monter une première tournée en Inde. On a joué à Jaïpur à Delhi et à Bombay. Ça c’était une super expérience. C’était aussi pour nous hyper intéressant d’aller faire écouter cette musique en Inde quoi.

Il n’y a pas du tout les mêmes réactions sur les mêmes morceaux. Enfin ce ne sont pas les mêmes couleurs de morceaux qui vont attirer l’oreille ici ou en Inde, c’est intéressant. Il y a eu une date à l’Alliance française à Delhi. Il y avait pas mal d’expatriés et puis des Indiens, mais bon ça reste un circuit un peu particulier celui des Alliances françaises.

On a aussi joué, ça c’était super d’un plus tôt à Jaipur, grâce aux connexions qu’a Parveen. Là on a plus rencontré les gens. C’est à Amber, c’est juste à côté de Jaipur, c’est là qu’elle a grandi. Ça c’était chouette de rencontrer ces gens-là. On a eu une expérience dans une université, au milieu d’un stade. C’était plein de jeunes. Et puis à Bombay dans un club, qui s’appelle le Blue Frog. Il n’y a pas eu énormément de dates mais, elles étaient toutes bien différentes. Ça nous a donné un petit échantillon de publics différents.

Vu d’ci en général on mélange forcément la musique classique indienne et la musique traditionnelle indienne. En fait c’est quand même deux choses différentes. C’est deux pratiques assez différentes et Hameed Khan, le père de Parveen, il a ce double bagage aussi.

Il a beaucoup travaillé avec des musiciens de musique traditionnelle du Rajasthan et nous quand on y a été, il y avait de la musique traditionnelle du Rajasthan. C’est pas mal. C’est encore autre chose que nous ce qu’on connaît en Europe, c’est-à-dire la la musique classique. Les tablas, le cithare, le bansuri, ce sont des instruments qui viennent de la musique classique et la musique traditionnelle c’est encore autre chose. Ça s’approche plus de la musique – je ne suis pas un expert – Qawwali. En tout cas la musique traditionnelle du Rajasthan est assez proche de la musique du Pakistan aussi.

Etienne Cabaret – Parveen a pas mal appris avec son père, mais elle a aussi des maîtres de chant. Son père n’est pas chanteur, mais il lui a appris, il lui a transmis la passion pour la musique et à côté de ça, Parveen elle a deux maîtres en Inde, chez qui elle va régulièrement, à Bombay et à côté de Jaipur, pour aller plus loin encore dans l’apprentissage du chant classique.

Les premiers échanges, on ne savait pas où on allait

Antoine Lahay – Parveen en n’ayant ce double bagages ça lui sert bien aussi dans la composition parce que dans Nirmaan, nous on compose tout l’instrumental. Pour le chant elle se réapproprie des choses qui viennent du chant classique et aussi des choses qui viennent de la musique traditionnelle et elle compose. Je crois que le fait d’avoir ces différents bagages facilite aussi les connexions. C’est vrai que c’est bas les premiers échanges on ne savait pas où on allait…

Etienne Cabaret – Moi depuis pas longtemps j’aime bien parler de rock indien, parce qu’il y a un côté électrique. Ça reste assez acoustique sur scène les instruments mais ils sont tous électrifiés avec plein d’effets. On aime bien bidouiller sur scène pour avoir quelque chose qui arrive vers l’électro, qui rencontrent le chant classique. Et j’aime bien parler de rock indien parce qu’il y a un truc qui est assez énergique sur scène.

Antoine Lahay – On a tous en tout cas une une forte expérience dans les formes de musique populaire de différents endroits à la base de Bretagne pour nous quatre, pour Parveen en Inde.

Jean-Marie Niven le batteur a quand même lui travaillé pendant quelques années les tablas avec un maître indien. Il avait un peu plus de connexion directe avec ce répertoire-là. Cette rencontre c’est des énergies qui sont pas forcément à la base faites pour se rencontrer. On a une approche qui est assez différente par exemple par rapport au Bollywood ou ce genre de choses.

Il y a des mix qui sont faits en Inde, avec des instruments comme la batterie, la guitare électrique et les claviers, etc. Mais rarement dans cette approche-là. On fait ça à notre sauce sans trop se poser de questions. On fait la musique telle qu’on l’a ressent.

Nirmaan - Indian electric station - La Dévation

Parveen Sabrina Khan – Chanteuse

Issue d’une lignée de grands musiciens du Rajasthan, Parveen Sabrina Khan nait d’un père Indien, Hameed Khan (Musafir, Jaipur Kawa Brass Band…) et d’une mère Bretonne. C’est à Jaipur ou elle à vêcu jusqu’à présent qu’elle se forme dès son plus jeune age à la musique classique et folklorique indienne.

Jean-Marie Nivaigne – Batteur

Intrigué par la richesse rythmique des musiques du monde, ce batteur percussionniste est un alchimiste des rythmes. C’est au cours au cours de ses nombreux voyages qu’il se forme auprès de maitres comme Pandit Shankar Gosh, Adama Dramé, Fred « El Pulpo » Savignien, Areski Dries…

Antoine Lahay – Guitariste

Aérien et incisif sont les termes que l’on peut prêter à ce musicien inventif, influencé aussi bien par la pop que par le jazz.

Etienne Cabaret – Clarinettiste

Musicien émérite de « treujeun gaol » (clarinette traditionnelle bretonne), il développe à la clarinette basse un son électro-acoustique qui flirte avec le jazz, le rock ou la musique improvisée.

Pierre Droual – Pianiste, violonniste

Violoniste issu des musiques traditionnelles, il explore et triture les sons de son violon et de ses claviers à travers les musiques improvisées et électriques.

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On a vu Fauve ≠

Ils sont de toutes les playlists branchées qui se sont déversées dans nos téléphones, transistors ou autoradios cet été. FAUVE. Un prénom unisexe, générique, commun à tout ce collectif d’artistes, dont les membres viennent et s’en vont.

FAUVE. Une marque de fabrique “pas fait exprès” composée de textes crus, qui collent à la vie des jeunes. Qu’ils nous parlent de drague ratée, de plans culs blasés ou de cette sempiternelle peur de la routine et d’une vie dont ils ne voudraient pas, ou plus, le message coule, comme une poésie susurrée, vomie, crachée, libérée.

La Déviation les a rencontrés cet été, au festival du Chant de Marin de Paimpol. Pas de photo, pas de vidéo, le groupe tient à préserver son anonymat, alors on a respecté la consigne, bien calés au fond d’un petit voilier anglais en bois vernis, bercés par la houle légère qui soufflait parmi la centaine de bateaux amarrés dans la cité des Islandais. Ambiance.

Écoutez maintenant. Après tout, FAUVE, c’est une rencontre musicale, alors, pour une fois, satisfaisons-nous du son.

L’interview a été réalisée avec Gwenaël Kéré, l’animateur de l’émission Pop Skeud sur Radio Bro Gwened.

Et même si ce n’est pas forcément leur registre, on a demandé à Fauve de nous chanter un petit air marin… Ils ont dit oui.

Agglutinés sur le ponton, leurs copains se sont joints à la chorale improvisée, pour nous interpréter (sans se tromper dans les paroles), l’intégralité de Fanny de Laninon.

Fauve c’est qui veut. Et si ça se trouve demain on sera nombreux ≠.

Au cas où vous seriez passé à côté, petite session rattrapage.

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Chant Marin de Paimpol 2013 dans La Déviation (ladeviation)

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Live – Vivez le festival du Chant de Marin au fil de l’eau

Vous voulez suivre le festival du Chant de Marin heure par heure ? Alors gardez ouvert notre live retraçant les péripéties de l’équipe de La Déviation lors de l’événement maritime et musical paimpolais. Au fil des concerts, découvrez nos portfolios, reportages audio et interviews comme si vous y étiez. Et comme rien n’est trop beau, tous no articles sont regroupés ici, dans ce dossier : y’a plus qu’à cliquer. Elle est pas belle la vie ?

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