Webzineuse associée, parisienne déterminée. Je vis au rythme de la nuit et des concerts gratuits. Caméra au poing, écouteurs sous la main, j'aime partager mes découvertes sur les Internets. Et ça rime en plus.
Si le projet Quadricolor a bel et bien été enterré, c’est de ses cendres qu’est né Griefjoy, premier album flamboyant du nouveau projet du groupe niçois.
Griefjoy, nom du groupe, nom de l’album. Comme emporté par un tourbillon d’amertume et de passion, cet album confirme le succès de leur premier EP « Touch Ground », sorti en février dernier. Où déjà les prémices d’un succès voyaient le jour avec les “tubesques” Touch Ground, Taste Me et Kids Turn Around. On y retrouve un subtil mélange entre pop et électronique, dansante et sous tension. Incandescent, comme sa pochette. Lumineux comme le livret qui l’accompagne.
Un succès évident, à écouter en boucle. Des rythmes entraînants, ponctués par quelques ballades et solo de piano. De l’énergique Feel, on passe à Hold The Ties, plus calme, mais avec toujours ce rythme cadencé qui apparaît sur tout l’album et le rendent à la fois hypnotisant et accrocheur.
Tout cela complété par des titres à graduation comme Insane. De la pop à electro, de la musique sous tension à un lâché prise. Tout y est . Crimson Rose pour rêver Touch Ground pour chanter, et entre les deux, pour la mise en forme People Screwed Up. Le tout similaire aux productions de Blind Visions ainsi qu’ leurs voisins anglais de Foals.
Preuve qu’un album utilisant pour thèmes les angoisses de ses quatre jeunes fondateurs fonctionne. Bienvenue dans la nouvelle génération de l’électro. Dans la pop tribale de Griefjoy.
Notre interview de Griefjoy lors de leur concert à la Cigale, le 10 octobre
Atmosphère planante et décontractée en studio pour cette deuxième émission de la saison. C’est avec Joachim et Thomas du groupe In The Canopy, que l’on se retrouve cette semaine. De leur rencontre via un site Internet à la percée toute récente du groupe, présent à Rock en Seine, vous saurez tout (ou presque) sur eux durant cette heure d’émission.
Au programme, l’interview du groupe, mais aussi un voyage en Afrique du Sud à la découverte de Jeremy Loops. On parle aussi du Reaggaton avec la parole donnée aux étudiants de l’université de Saint-Quentin. Enfin, on termine l’émission avec l’avis du groupe sur les prochains invités : Mungo Park.
La playlist de l’émission
– In The Canopy – New 6
– Balinger – Fire Burning
– Jeremy Loops – Down South
– In The Canopy – Never Return
– In The Canopy – No Room For You
– Novo y Jory – Bien Loco
– Mungo Park – Pilgrim Naked
Sessions live exclusives
No Room For You
Never Return
Retrouvez In The Canopy sur Facebook, Twitter et en interview sur le site.
Interview vidéo – “On rajoute le point d’exclamation à la fin du nom pour la gagne. Encore !”
Découvrez également les morceaux Feelin et Kingdom en session live sur notre site.
On est le 25 mai 2013 et c’est mon premier contact visuel avec ce groupe, découvert en amont via la compilation Novorama Indie Bands 2013. Trois gars qui te balancent un son electro comme t’aimerais entendre en boîte. Fais en live. Et c’est là que réside la magie du groupe.
Du bon gros son produit tel un DJ set. Et avec ça, visuellement, ils arrivent à transformer une petite salle de concert parisienne en discothèque, tout en restant dans l’esprit très noble qui veut qu’un live reste un live. Sans ordi, sans triche. Respect.
Aux manettes, un trio : Guillaume, Charles et Baudoin, trois Versaillais déjà présents dans divers projets séparés, qui se retrouvent autour de cette formation explosive. Le groupe a deux ans et on sent déjà le potentiel d’un petit groupe qui a tout pour conquérir l’espace intersidéral de la musique electro-pop. On en demande encore. D’ailleurs ils ont cette chance inouïe d’avoir un nom que le public reprend en cœur à la fin de leur concert. “Encore! Encore! Encore!”
Coté sorties, ils en sont à leur deuxième EP, remixé par Julien Briffaz (de chez LAGO). On y retrouve plus de recherches, de voix trafiquées et moins de boucles, qui apparaissaient quelquefois un peu lassantes et répétitives dans leur 1er EP.
Pour ce deuxième round on commence avec Let It Up. Clairement une musique de boîte. Hyper répétitive, mais au final pas lassante du tout quand on se trouve dans une ambiance boîte disco bien arrosée. Bonne musique pour chanter les bras en l’air après une bonne pinte payé 7 €.
Next : You Should. On reste dans cette ambiance de boîte avec un petit côté dramatique rajouté par des violons, très spacio-robotique, ma préférée de l’EP. Ensuite, Kingdom (à retrouver en live là). Un début à la Falcon PUNCH, qui néanmoins perd un peu de sa valeur avec cette voix trafiquée à mort qu’on retrouve sur l’intro. Je reste d’ailleurs très sceptique quant à la réelle utilité de ce rajout qui gâche un peu ce morceau, néanmoins très entraînant à écouter en live.
Et on termine par J&L. Le titre qui sort du lot, moins rythmé et qui tend plus vers un petit côté moralisateur. Et qui au final rend très bien, soit dit en passant. Soit au final une création disco, dansante, rythmée et en évolution. À écouter, encore et encore.
Côté clip, leur premier, sur le titre Heavy disco est sorti l’an dernier. Au programme, une carte blanche laissée à la réalisatrice Marjory Déjardin, accompagnée par Fred Tribolet pour les incrustes. On y retrouve des extraits de films de voyages ainsi qu’une vidéo prise lors de leur concert à la Plage de Glazart (Paris, 19e) , l’an dernier.
À bien observer ce clip, on remarque que les visages de nos amis ne sont jamais montrés complètement. On retrouve là leur volonté d’apparaître plus en tant que DJ qu’en véritable groupe. La musique avant tout (swag).
Coté actu du groupe, on le retrouvera très prochainement sur un remix des Naive New Beaters, sur plusieurs dates parisiennes et un rendez-vous aux Bars en Trans 2013. Et ouais. Encore!
Podcast – Pour cette première émission de Talents Frais enregistrée sur Radio VL, avec La Déviation , je vous propose de découvrir le groupe versaillais d’electro-disco-pop qu’est Encore!. Durant une heure vous aurez l’occasion d’en apprendre davantage sur leur univers , leur parcours musical, leurs influences et toute l’actualité de ce groupe déjà programmé aux Bars en Trans 2013.
C’est donc en compagnie de Guillaume, Baudoin et de ma chroniqueuse Sophie Perez que je vous emmène dans ce dialogue avec Encore!. Au sommaire de cette première, et entre deux interventions du groupe, Sophie vous propose la découverte du groupe brésilien Afrobombas.
On parle ensuite du style musical qu’est la “twee-pop”, avec notamment la parole donnée aux membres du groupe parisien MmMmM (présents aux Vieilles Charrues), afin qu’ils expriment leur propre interprétation de ce style méconnu. Pour finir, le groupe me donne son avis sur la formation qu’est LAGO, dont le premier EP a été remixé par Julien Briffaz, aussi responsable de leur deuxième EP.
Les sessions live du groupe sont à retrouver par ici .
La playlist de l’émission
– Encore! – Heavy Disco
– Ben Ellis – Ash (Encore ! remix)
– Afrobombas – De Sal e Sol Eu Sou
– Encore! – Feelin ( session live)
– Encore! – Kingdom (session live)
– Belle and Sebastian – If You Find Yourself Caught In Love
– LAGO – Trigger
“On préfère que le live soit un truc où on envoie, où les gens s’amusent, puissent danser”. Interview vidéo des Call Me Señor.
Le mélange entre la pop et les sons électro/claviers marche à merveille. Et ça, les Call Me Señor l’ont bien compris. À l’origine en duo, actuellement en quatuor, ces Parisiens pondent des titres à refrains très catchy. De quoi bouger tout l’été.
Et pourtant… pourtant, officiellement, ils n’en sont qu’à leur premier EP, sorti tout juste le 1er Juillet. Et déjà, les Solidays se sont ouverts à eux cette année. Ce petit succès est compréhensible, notamment au vu du travail fourni par le duo Alex-JB en amont de la formation définitive. À eux seuls, ils composent deux EP, qui cernent déjà l’identité du groupe.
Plus tard, à quatre, l’idée reste, le duo avance, se charge toujours de la composition des titres qui arrivent même jusqu’aux oreilles délicates des spectateurs de Canal +, via la “Short List” de Damien Cabrespines. Et ce, avec un clip où les trois-quarts du groupe essayent de se suicider. Chapeau bas les gars.
Loin du Call Me Maybe/Baby, Alex, JB, Julien et JB sont frais et entraînants. Cela grâce au chant, toujours avec cet accent mi-anglais mi-je parle-avec-mon-nez, à leurs arrangements electro-pop et leurs rythmiques atypiques.
On retient, des compositions précédentes, – outre la naissance d’une formation déjà pleine d’idées – l’aspect un peu honteux/porno de la pochette de l’EP (I’m Not Saying This) Just To Have Sex With You. Rigolo de faire de l’anatomie tout en écoutant un groupe sur internet.
Call Me Señor, en session live, interprête Chilling In Chile. Enregistré le 9 juin, à Paris.
Par rapport à l’EP qui vient de sortir, on a clairement deux titres qui sortent du lot : Begging for Trouble – single-phare du groupe, avec un clip énorme derrière – et Graduation, très electro, beaucoup de synthé et de rythmiques, pour un refrain hyper entêtant. Allez, tous en cœur “Last night, you talked too much…” Avec un petit coup de vocaliser à la Daft Punk à la fin.Ça passe crème.
Du côté des autres morceaux, on a We Get By. La chanson en soi tire son originalité par le mini-passage pendant lequel c’est une autre personne que JB qui chante. Sinon on reste dans ces sonorités très “Pony Pony Run Run et cie”.
Enfin, pour finir le petit tour de cette création à quatre, on a Brand. Le titre le moins représentatif de la créativité du groupe, un peu trop répétitif à mon goût, même si l’on retrouve ce même schéma couplet-refrain.
Cependant, les créations du quatuor ne s’arrêtent pas là. À la base, pas fan de tout ce qui est reprises, tremplins et compagnie, le groupe a réussi à créer sa propre version de Take Me Out de Franz Ferdinand (écouter plus bas). Une reprise extra par son originalité, qui complète et redonne du dynamisme à ce classique rock, avec l’ajout de cet electro si particulière qui entoure la musique de Call Me Señor. Pas étonnant qu’ils se soient retrouvés finalistes du tremplin organisé par Virgin Radio.
Bref, avec leur allure d’hipsters-gentlemen de la pop, ces mecs vont aller loin, comme des boss. Call them Señor.
«On s’appelle Call Me Señor car on aimait bien l’idée de brouiller les pistes.»
C’est après avoir enchaîné les salles de concerts et festivals avec son ancien groupe, Brooklyn, que l’on retrouve aujourd’hui Ben Ellis dans son projet solo. En solo, oui, mais toujours bien accompagné sur scène par des musiciens tout aussi talentueux. Et cela fonctionne.
Le groupe, formé par Ben, Étienne Loiseau (guitare), Sébastien Richelieu (basse) et Éléonore Tallet- Scheubeck nous offre une musique rythmée, pop, dansante. Bref, tout ce qu’on aime.
Cette formation, de tout juste neuf mois, nous fait découvrir une pop hyper dynamique et super bien rodée. Le fruit d’une musique quasiment complétement enregistrée/produite par Ben lui même. Des morceaux écrits sans prise de tête, selon l’inspiration du moment, les rêves de la nuit, les idées sorties de nulle part. Pour, au final, donner des sons qui te font bouger en même temps que te donner de l’espoir.
De l’espoir , du courage, de la volonté d’aller de l’avant. Oui. Et en particulier (gros coup de cœur) avec le titre « Into the light », disponible en ligne et bientôt sur le prochain EP. Des frissons, beaucoup de joie, beaucoup de plaisir.
Pour écouter quelques morceaux de plus, ça se passe ici et là.
En parlant EP, la qualité des sons se ressent aussi par le fait qu’il n’y ait « officiellement » qu’une seule chanson en ligne. Et, déjà, les concerts de la formation se remplissent plutôt très bien ! En plus de profiter de ce bouche à oreille fulgurant, Ben Ellis peut se vanter d’être hyper bien relayé via la presse (les Inrocks, notamment), Radio France ; ainsi que par les médias en ligne.
Côté concert, on retrouve le groupe à l’aise, hyper dynamique, qui nous offre jusqu’à trois percussions en même temps. Toujours très rythmé et hyper mélodique. Des chansons à texte soutenues par des refrains entraînants.
Bref, on aime, on danse dessus seul chez soi , avec des amis, en concert. Partout. Et ça fait du bien.
Côté actu, on attend avec impatience le premier EP, le 2 juillet, la sortie d’un clip tourné à Pékin, et la tournée de septembre à janvier pour soutenir l’EP.
« La musique comme un exercice de psychothérapie. »