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Mille Lannionnais.es dans la rue contre les ordonnances Macron

Le 12 septembre 2017, environ 1.000 Lannionnais·es ou Trégorrois·es ont participé à la manifestation organisée par l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires, contre les ordonnances Macron modifiant le code du travail.

Parti de La Poste, le cortège s’est arrêté devant la maison du département, pour protester contre la privatisation du service des soins à la personne par l’exécutif LR-UDI, avant de revenir sur les quais d’Aiguillon en passant par la gare.

Désobéissant à leur secrétaire général Jean-Claude Mailly, des militants de FO sont venus gonfler les rangs. La France Insoumise a défilé derrière sa banderole, après les syndicats. Le groupe local du parti, dont le leader Jean-Luc Mélenchon est arrivé 2e au premier tour de l’élection présidentielle à Lannion, est lui-même membre du Front social, avec la CNT, Solidaires ou Nuit Debout Lannion. Ce collectif milite pour la convergence des luttes contre la politique libérale du gouvernement d’Edouard Philippe.

Des salarié·e·s de Nokia, ex-Alcatel-Lucent, confrontés à un nouveau plan de 91 suppressions d’emplois sur le site de Lannion Pégase, ont fait entendre leur voix.

Présent à titre personnel, le militant CFE-CGC François Schmetz (ex-Alcatel-Lucent, licencié lors du plasn Shift) nous explique pourquoi il s’oppose aux ordonnances, notamment le plafonnement des indemnités prud’homales, étant lui-même juge salarié au tribunal de Guingamp.

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Mick témoin de la répression anti-manifestants

Mercredi 7 juin, à Rennes, deux jeunes femmes ont été menottées à la fin du procès de Matthieu, étudiant de 27 ans, poursuivi pour des jets de projectiles sur les forces de l’ordre, lors d’une manifestation “ni Le Pen, ni Macron”, pendant l’entre-deux tours de l’élection présidentielle.

Le président du tribunal, Nicolas Léger, leur reproche d’avoir menti car leur version s’oppose à celle des plaignants. Sans se connaître, elles ont chacune expliqué à la barre que des policiers ont placé une pierre dans la poche arrière de l’accusé.

Une information judiciaire a été ouverte pour faux témoignages. Elles sont sorties libres, avec le statut de témoin assisté, après un détour par le bureau d’un juge d’instruction.

L’accusé a été condamné à trois ans d’interdiction de manifester en Île-et-Vilaine et 500 € d’amende pour chacun des deux agents de la brigade anti-criminalité. En possession d’un GoPro au moment de son interpellation, il n’a plus revu sa caméra et suggère que la police l’a arrêté pour récupérer ses images. L’accusation portait uniquement sur les témoignages des policiers et une vidéo soumise à controverse.

Mick, membre active de Nuit Debout Lannion, a assisté à cette audience hors-norme, durant laquelle les droits de la défense ont été bafoués comme rarement auparavant. Elle raconte la scène vécue depuis les bancs du publics.

La remise en cause du droit de manifester en France, étayée par Amnesty International dans un rapport paru cette année, a justifié une projection organisée par Nuit Debout Lannion, devant les marches de la mairie de Lannion, le jeudi 6 juin 2017. Une action menée dans le cadre du Front social contre les ordonnances Macron sur le travail.

En mars, Buzzfeed avait révélé une enquête sur huit affaires où des policiers ont proféré de faux témoignages pour accuser de violence des manifestants. Un véritable business de l’outrage s’est instauré et implique des cabinets d’avocats.

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Vers un Front social anti-Macron à Lannion

La séquence électorale passée, Nuit Debout Lannion revient. Le lundi 19 juin 2017, au lendemain de législatives remportées par La République en Marche, mais largement boudées y compris dans le Trégor, une poignée d’opposants à la loi Travail se retrouvent devant les marches de la mairie pour constituer un Front social.

Après les 21 avril et 8 mai, des syndicalistes, militants politiques et membres de divers groupes impliqués dans les récents mouvements sociaux manifestent de nouveau à Paris. Ils entendent installer un rapport de force avec le gouvernement pour lui faire abandonner son projet de réforme du droit du travail, prévue dès cet été au moyen d’ordonnances, qui accorderont plus de pouvoir aux patrons, notamment pour licencier.

En plus de l’action organisée devant l’Assemblée nationale, le collectif a fait des petits dans toute la France. L’appel a été entendu à Lannion, Guingamp et Saint-Brieuc.

Dans les Côtes-d’Armor, Solidaires, la Confédération nationale du travail (CNT) et le Comité de vigilance antifascistes (CVA 22) sont les promoteurs du Front social, rejoints par l’Union locale CGT de Guingamp, le NPA, des groupes de La France insoumise, la Gauche indépendantiste et donc Nuit Debout Lannion. Des manifestants s’étaient déjà rassemblés le midi devant la sous-préfecture à l’appel de l’intersyndicale du Trégor.

Intervenants : Korentin Le Davay et Maëlle Demoy pour Nuit Debout Lannion ; Pascal Franchet, CGT et Comité pour l’abolition des dettes illégitimes.

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Macron, début d’une lutte prolongée

Ils partirent quarante… Lundi 19 juin 2017 à midi, militants syndicalistes et politiques de gauche ont relevé leurs drapeaux contre les ordonnances Macron sur le droit du travail, en se rassemblant devant la sous-préfecture de Lannion.

Premier pas vers l’organisation des forces sociales, ce rassemblement appelé par CGT-FO et Solidaires était le premier depuis 15 septembre.

Nous suivrons pas à pas la mobilisation sociale qui tente de se (re)-construire en France, à partir de l’exemple lannionnais, ville connue pour son engagement.

Le soir-même, des représentants de syndicats et mouvements politiques se sont retrouvés devant les marches de la mairie de Lannion pour constituer un Front social contre la politique d’Emmanuel Macron.

Intervenants : Benoît Dumont, secrétaire de l’Union locale CGT de Lannion ; Michel Blin, de Solidiares Trégor ; Christian Kervoelen, co-secrétaire de la FSU Trégor; et Max Trousse, coordinateur du groupe La France insoumise du Trégor.

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Un carnaval de têtes à claques

Images exclusives d’un défilé polémique. Les 13 et 14 juillet 2016, Nuit Debout Lannion organise un carnaval révolutionnaire et coupe des têtes, provoquant l’ire du Parti socialiste et du préfet des Côtes-d’Armor. Était-ce justifié ? À vous de juger.

Au quatrième mois de mobilisation contre la loi Travail et au 84e jour de présence quotidienne devant la mairie de Lannion pour Nuit Debout, quelques militants organisent un « carnaval révolutionnaire », annoncé dans la presse.

Le 13 juillet, avant le traditionnel bal des pompiers du quai d’Aiguillon, puis le 14 juillet, les militants baladent une charrette dans laquelle sont installés des poupées représentant le président de la République, François Hollande, son premier ministre, Manuel Valls, la ministre du Travail, Myriam El Khomri, le président du Medef, Pierre Gattaz, et la députée PS de Lannion-Paimpol, Corinne Erhel (décédée un an plus tard d’un arrêt cardiaque, en plein meeting pour Emmanuel Macron).

Seule Corinne Erhel sera épargnée par L’Ankou, le « serviteur de la mort » dans la mythologie bretonne.

Le 19 juillet, le Parti socialiste des Côtes-d’Armor publie un communiqué pour « condamner une mise en scène macabre […] une incitation à la haine et à la violence ».

Dans la foulée, le préfet des Côtes-d’Armor, Pierre Lambert, condamne à son tour « cette mascarade faussement républicaine. Un dépôt de plainte est envisagé pour diffamation publique et outrage à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique. […] Toute manifestation nouvelle, susceptible de troubler l’ordre public, organisée à Lannion et à l’initiative des auteurs de ces actions, sera strictement interdite. »

Nuit Debout Lannion reçoit notamment le soutien de la section de Bégard du NPA et de laGauche indépendantiste bretonne.

Plus tard, Myriam El Khomri témoigne lors du documentaire sur Nuit Debout diffusé par France 5 avoir vécu cette décapitation symbolique, dont elle a été informée, comme une « intimidation ».

Finalement, Nuit Debout Lannion poursuit ses actions sans être inquiété. Aucun militant n’est poursuivi pour ce carnaval et ceux traînés devant le tribunal pour des rassemblements sur le parvis de la mairie de Lannion ou sur les rails de la ligne TGV Paris-Brest sont relaxés lors de procès organisés à Guingamp.

À ce jour, en décembre 2017, Nuit Debout Lannion continue de se réunir chaque semaine, participe au Front social Lannion-Trégor, qui s’oppose au contre-réformes Macron. Le groupe informel s’inscrit dans de nombreuses luttes contre l’extraction de sable en baie de Lannion, les projets miniers en Centre-Bretagne, les accords de libre échange, l’extrême-droite, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou l’austérité budgétaire dans les hôpitaux publics.

Mise à jour le 2 décembre 2017

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Le milieu breton chante contre la loi Travail

Nuit Debout Lannion organise un deuxième fest-noz, le 30 juin 2016, en plein mouvement contre la loi Travail. Un mois après une première soirée festive, ce sont encore plus d’une centaine de Trégorrois.es qui viennent écouter, notamment, le jeune groupe Sparfell.

Cette fois, la mairie n’a pas accordé d’autorisation pour installer la scène sur la place du Centre et les militants doivent poser leurs tréteaux au bord du Léguer, sur le parking de Günzburg, sur le quai d’Aiguillon. Le maire, Paul Le Bihan, a même interdit par arrêté les rassemblements quotidiens devant l’hôtel de ville, au prétexte d’un bris de vitre pourtant condamné par les manifestants et dont l’auteur n’a pas été identifié.

La police nationale verbalise régulièrement ces derniers, qui répondent en se présentant ballonnés dans la salle du conseil municipal. Ils obtiendront gain de cause à l’automne au tribunal de police de Guingamp.

Dans le même temps, des opérations de blocage des voix ferrées sur la ligne Paris-Brest se multiplient en lien avec des syndicalistes autour de la gare de Plouaret pour accompagner le mouvement de grève et de blocage économique.

C’est dans ce contexte de tension, alors que le gouvernement utilise à plusieurs reprises l’arme constitutionnelle du 49.3 pour passer en force le recul des droits des travailleurs à l’Assemblée nationale, que des groupes de musique traditionnelle bretonne tels que Sparfell (vidéo), Aija, Morvan/Paugam, Veillon/Riou, Awenn & Enora, Urvoy/Le Dissez/Bléjean ou War-Sav se succèdent bénévolement sur la petite scène montée en plein air par des techniciens sympathisants.

Radio Debout Lannion ouvre son antenne sur le web depuis un camion installé derrière l’estrade, pour donner la parole à celles et ceux qui veulent la prendre.

Mis à jour le 7 janvier 2018

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Nuit Debout Lannion mobilise en chansons

Le premier Fest-Noz du mouvement « Nuit Debout Lannion » s’est tenu le 26 mai 2016, lors de la trente-sixième soirée d’occupation de place de la Mairie.

Les jeunes et prometteurs groupes traditionnels bretons War-Sav et Sparfell, notamment, ont fait danser jusqu’à 300 personnes, pour cet événement placé sous le signe de la lutte contre le projet de loi Travail, du gouvernement Valls.

Une caisse de grève a été mise en place pour soutenir le mouvement. Le matin-même, une centaine de manifestants ont répondu à l’Appel de Plouaret en bloquant la circulation des trains pendant six heures sur l’axe Paris-Brest.

Trois-cents personnes se sont aussi réunies à midi devant la Maison de l’emploi, à Lannion, à l’appel de l’intersyndicale, qui compte construire la grève dans le plus grand nombre d’entreprises du territoire trégorrois.

La « Radio Debout Lannion » a émis en parallèle, depuis un appartement surplombant la place pour sa cinquième émission en direct, consacrée à l’actualité du mouvement social et aux questions de précarité. Un vif débat s’est engagé sur la priorité que représente l’écriture d’une nouvelle Constitution.

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Nuit Debout Lannion déborde les syndicats

Près de 300 personnes ont manifesté dans les rues de Lannion (22), le 17 mai 2016 contre le projet de loi Travail du gouvernement Valls. Une partie du cortège a organisé une marche funèbre et musicale pour enterrer le code du travail, à l’initiative du mouvement Nuit Debout Lannion.

Certains manifestants chantaient des slogans contre la députée PS de Lannion-Paimpol Corinne Erhel, sur la musique de Merci Patron, des Charlots, bande originale du film éponyme produit par le journal militant de gauche Fakir et réalisé par le journaliste François Ruffin.

Sur la vidéo, le défilé passe sur le quai du Maréchal-Foch, près du centre Sainte-Anne. Les manifestants se trouvent ensuite devant la sous-préfecture. Le faux-cercueil sera plus tard balancé dans le jardin de Sophie Yannou-Gillet, sous-préfète. Enfin, les derniers manifestants réalisent une opération escargot sur le rond-point de Saint-Marc, avant de rallier les ronds-points Coppens et de Boutil, qui se trouvent sur l’axe Lannion-Guingamp.

Mis à jour le 6 janvier 2018.

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Manifestant blessé à Nantes : une seconde vidéo confirme la violence policière

« Manifestation : des incidents près du pont de la Motte Rouge à Nantes », titre sobrement Presse Océan. « La manifestation dégénère : 19 interpellations, 5 blessés », compte Ouest-France. Au vu des images que nous nous sommes procurés, une question se pose : dans l’escalade de la violence, la police arrose-t-elle le feu avec de l’essence ?

20160324 - Violences policières à Nantes - 26

Cette vidéo amateur inédite que nous nous sommes procurés avec l’accord son auteur a été tournée le 24 mars entre 14 h et 14 h 30, depuis un appartement situé sur le boulevard Amiral-Courbet, entre les arrêts de tram Motte-Rouge et Saint-Félix. Des manifestants, pour la plupart âgés d’une vingtaine d’années, quittent alors le centre-ville pour rejoindre l’université. Les bâtiments Censive et Tertre de la faculté de sciences humaines sont bloqués depuis l’aube.

L’homme violenté par des policiers se fait appeler Max. Âgé de 32 ans, il est animateur socioculturel et milite pour de nombreuses causes, à Nantes. Un ami à lui nous décrit un « mec très calme, posé. Jamais violent. » Après avoir été conduit au CHU, il a été placé en garde à vue.

Première vidéo mise en ligne dans la nuit du 24 au 25 mars sur Facebook :

Une autre amie nous apporte le témoignage de Max et nous précise qu’il a reconnu posséder des bombes de peinture qui n’auraient pas servi. Il n’avait, vendredi matin, pas porté plainte, mais ignorait la saisie de l’IGPN par la procureure de la République, Brigitte Lamy.

« [Max] était en train de donner du sérum physiologique à deux étudiantes aveuglées par le gaz lacrymo quand il a vu arriver un véhicule de gendarmes mobiles. Ils ont commencé à traverser la voie de tram tous les trois, mais visiblement pas assez vite au goût des agents de la CDI [Compagnie départementale d’intervention, NDLR] qui les ont chargé pour les repousser alors qu’ils étaient déjà en train de partir…
Ensuite on voit ce qu’il se passe sur la vidéo. Les policiers qui l’ont frappé ont ensuite appelé les pompiers, et attendu leur arrivée auprès de Max, assis au sol, sans lui donner ne serait-ce que de quoi éponger son sang. Max, une fois dans le véhicule des pompiers, un fourgon de police continuera à le suivre.
Les agents le suivront encore jusqu’au service des urgences, où M. ne sera séparé d’eux que par un rideau, et soigné en entendant leurs conversations. Il exprimera d’ailleurs son malaise en disant quelque chose du genre « vous me mettez en insécurité, vous me tapez dessus et vous me suivez jusqu’à l’hôpital » Le médecin lui fera sept points de suture. Puis les policiers le feront monter dans leur propre véhicule avant d’appeler leur hiérarchie, visiblement pas convaincue par la nécessité d’une garde à vue. Max les entendra dire : « ça fait 1 heure 30 qu’on poireaute pour le mettre en GAV, on ne va quand même pas le relâcher. »
Un second coup de fil et les agents seront satisfaits. M. sera donc placé en garde à vue et interrogé, il reconnaîtra être en possession d’un mégaphone mais les policiers ne trouveront aucun délit à lui mettre sur le dos. Il passera pourtant la nuit en cellule, car « la nuit porte conseil ». Le lendemain, après une nouvelle tentative d’interrogatoire, il sera finalement libéré. Sans convocation ni rappel à la loi. »

Les vidéastes amateurs nous disent être encore restés une demi-heure à leur fenêtre avant de quitter les lieux à cause du gaz lacrymogène. Un véhicule de police a fini par obstruer leur vision. Encore selon eux, des pompiers sont intervenus. Nous ne savons pas encore ce qui s’est produit ensuite.

Mise à jour du 26 mars, 11 h 30 : Presse Océan nous apprend que cette vidéo a déclenché hier l’ouverture d’une enquête par la police des polices, l’IGPN, saisie par le parquet. Nous pouvons rajouter que les auteurs de cette vidéo n’ont pas encore été contacté.

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Dans la matinée, au moins 6.000 manifestants ont défilé contre la loi Travail. C’est plus que les 9 et 17 mars et plus que dans n’importe quelle autre ville de France, si l’on s’en tient aux chiffres du ministère de l’Intérieur.

Plusieurs centaines de personnes ont refusé l’ordre de dispersion, devant la préfecture, et sont entrées en conflit avec les policiers, déployés en nombre tout au long du parcours.

Cette vidéo fait écho à celle qui montre un policier ascéner, le même jour et dans le même contexte de lutte, un coup de poing à un élève de seconde près du lycée Bergson, à Paris.

Elle s’ajoute à une long liste de faits rapportés par des militants depuis le début de cette mobilisation sociale : l’irruption de CRS dans un amphi de Tolbiac où débutait une assemblée générale le 17 mars, une manifestation dispersée à coups de matraques à Lyon le même jour ou encore une réunion empêchée dans les mêmes circonstances à Strasbourg.

Elle rappelle aussi le lourd déploiement policier du 22 février 2014, dans ces mêmes rues nantaises, lors d’une manifestation de grande ampleur contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Nous avions publié une série de témoignages qui soulignaient la provocation d’un tel dispositif.

Le 27 novembre 2007, Pierre Douillard lycéen de 17 ans, est éborgné par un tir de LBD (flash-ball tireur de balles de défense), dans les jardins du rectorat, lors d’un rassemblement anti-LRU. Après six ans de procédure, le tireur Mathieu Léglise est définitivement relaxé.

Le collectif né à cette occasion liste les affaires de violences policière. On y retrouve hélas la mort de Rémi Fraisse, tué par un jet de grenade assourdissante, le 25 octobre 2014, à Sivens. Des témoins ont affirmé devant les juges que l’étudiant toulousain avait les bras en lair, abonde justement Mediapart.

Les manifestants sont-ils de plus en plus violents ? Une chose est sûre, les policiers sont de plus en plus armés.

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